Vieillir #13 Quel monde pour nos enfants?

Ces derniers temps, j’ai ressenti le besoin de m’éloigner du virtuel, du blog, d’Instagram, de l’actualité. Et ce pour plusieurs raisons. J’ai évoqué dans un post IG, mon besoin de me reconnecter au réel, de consacrer l’énergie qui me restait du confinement à être présente auprès des miens et efficace dans mon travail.

Mais il y a également un autre raison, c’est que je me sens profondément fatiguée et déçue du fameux « monde d’après ». Et me sentant profondément impuissante, j’use d’une stratégie bien connue, celle de l’autruche, en me coupant de toute source d’information… et donc de stress.

Mais comme, de toute évidence, cette technique ne m’aide pas des masses à positiver et donc avancer, je change aujourd’hui de tactique et opte pour la discussion. Attention cet article risque d’être profondément décousu et brouillon… Mais je me lance!

Le concept du « monde d’après »

Je suppose que vous n’avez pas pu passer à côté de cette expression tant entendue pendant et après le confinement. Elle laisse entendre, un changement, une prise de conscience… qu’on suppose vers du mieux.

Personnellement, cette idée m’a de suite laissée sceptique. Je ne doute pas des multitudes de prise de conscience individuelles. J’imagine qu’il y a eu nombres de réflexions derrière les portes closes, et que les sujets on pu être multiples. Il y a pu avoir la qualité du temps en famille, le sens, ou non-sens de son travail, la question de l’autonomie notamment alimentaire, la gestion des déchets, des résolutions en pagaille pour l’avenir… Ce qui est certain c’est qu’il y a eu la peur, pour ses proches, pour soi, et donc d’une façon ou d’une autre, un gout, voire une reconnaissance envers la vie au sens large.

Mais pourquoi alors ai-je douté du départ de la possibilité d’un réel changement?

Tout d’abord car une fois la crise passée, je me doutais bien du besoin profondément humain de revenir à une forme de normalité, de réintégrer une zone de confort, du connu, de la routine.

D’autre part, je pressentais toutes les formes de « récompenses » qui allait suivre la crise, le besoin de se féliciter, en se faisant un cadeau, en consommant. Mais loin de moi l’idée de vouloir culpabiliser car la raison principale de l’impossibilité du changement n’est pas là.

En effet, j’ai eu conscience dès le départ qu’un réel changement en profondeur ne pourrait pas s’opérer, car malgré toutes les bonnes volontés individuelles, un nouveau monde ne pourrait exister qu’en s’attaquant aux systèmes… et ils sont nombreux: système économico-capitaliste, système social, système culturel et aussi système de pensée…. Or nous n’agissons jamais individuellement sur les systèmes.

Et bien que le système soit un processus humain, l’humain ne peut pas le changer. Pour s’attaquer à un système il faut que les pouvoirs gouvernementaux, institutionnels, industriels changent leurs pratiques, et ensuite que la majorité des humains y adhèrent, soit en comprenant le nouveau système, soit par la contrainte… En gros c’est pas facile facile!

Et tout ça pour dire, qu’alors même que j’étais sceptique sur la possibilité d’un changement après la crise du Covid 19…. Me voilà pourtant profondément triste et déçue de constater qu’il n’y en aura pas. (Même si je suis quand même super contente pour la vague verte des élections municipales.)

Le monde d’après… pire ou meilleur?

Depuis plusieurs semaines, je suis de loin les actualités, et je suis bien obligée de constater que les décisions prises ne sont pas celles que j’espère.

Les services publiques

Alors que nous étions encore confinés, le gouvernement a alloué des sommes pharaoniques à des industries polluantes.. En revanche, pour le service publique, pas de budget débloqué. On propose juste d’offrir des RTT aux personnels soignants, qui n’arrivent même pas à récupérer leurs heures supp, tant ils sont à flux tendus.

Le fonctionnement du service des forces de l’ordre semble bien défaillant également, et les remises en question n’arrivent pas non plus….

Quant à l’éducation.. cela semble être le cadet des soucis de nos dirigeants, alors que c’est le point de départ d’un véritable changement.

Le respect de la nature

Alors même que nombre de foyers semblent avoir eu des prises de conscience sur leur mode de consommation et leur impact sur l’environnement… La préoccupation écologique est désormais relayée au dernier plan. Il y a bien eu la convention citoyenne… 150 citoyens qui ont planchés sur le sujet de l’environnement pour proposer des mesures. Je ne veux absolument pas dénigrer ce travail qui a été colossal.. mais il existe déjà un rapport fait par le GIEC par des scientifiques compétents qui propose une série de mesures efficaces. Je n’arrive plus, pour ma part à entendre qu’on ne savait pas… ou qu’on se savait pas quoi faire. Aujourd’hui on n’entend seulement parler de relance économique, de croissance, or on sait que la croissance est incompatible avec la préservation de notre planète. Je me sens profondément lasse, désemparée, désillusionnée sur notre système qui n’envisage pas le changement.

Je suis également de plus en plus en colère de toute cette culpabilité qui repose sur les foyers, et plus particulièrement sur les femmes, car on sait très bien que devenir zéro déchet à notre niveau ne sauvera pas la planète. Cette culpabilité détourne complètement l’attention du problème global, on attaque untel qui a pris l’avion, unetelle qui mange un avocat ou un ananas…. Mais ce n’est tellement pas le problème! Sans nous en rendre compte, nous jouons le jeu de nos dirigeants en nous divisant, en nous scrutant, nous jugeant… et nous en devenons bien trop occupés pour ne plus attaquer le système en lui même… Ce qui est en plus totalement décourageant.

D’ailleurs c’est exactement comme cela que je me sens découragée.

Le monde d’après, un monde de solidarité et d’égalité?

Le climat actuel est plus que jamais à la division, entre les femmes et les hommes, les noirs et les blancs, les écolos et les autres, les riches et les pauvres, les homo, et hétéro… J’ai le sentiment que nous n’avons jamais été aussi loin les uns des autres. Je comprends bien que le confinement nous a éloignés de façon physique, mais c’est comme si maintenant on maintenait une distance en accentuant toutes les cases et strates de la population qui existaient déjà.

La tension est palpable à chaque sujet, dans la vraie vie ou sur les réseaux sociaux. La tolérance, la bienveillance semblent devenus des concepts oubliés…

Et puis pompon, le nouveau gouvernement, comme un pied de nez aux femmes. Je n’ai pas envie de m’étendre sur le sujet. Je me sens juste dégoûtée de ce choix, et dégoûtée qu’on ne comprenne pas mon dégoût.

Le monde d’après: celui de nos enfants!!

Et au milieu de tout ça, je me sens triste… profondément. Récemment je me suis aperçue que je n’arrivait plus à me projeter dans l’avenir, à imaginer mes enfants adultes, ou moi grand-mère. Ce constat me bouleverse. Est ce que mes enfants ressentent à quel point l’avenir est incertain, à quel point j’ai peur pour eux?

Quel monde sommes nous en train de créer pour eux? A quoi ressemblera la planète lorsqu’ils aurons eux même des enfants? Nous en voudrons-t-ils ne pas avoir plus réagi?

Voilà un peu l’état d’esprit qui sous tend toutes mes émotions en ce moment, voilà donc pourquoi j’ai des difficultés à échanger avec légèreté ici ou sur les réseaux sociaux. Et je sais que ça ne passera pas.. tant que le monde ne changera pas… Alors comment faire? Je sais que ce n’est pas très « tendance » de parler politique ou actualité car ce n’est pas très rafraîchissant, ni divertissant. Mais je ne suis pas certaine d’avoir voulu être un canal de divertissement. J’ai juste eu envie au travers du blog de m’offrir un espace d’expression et donc de liberté. Petit à petit, ma liberté s’est réduite, pour plein de raisons, parce que ce blog n’est pas anonyme, parce que comme beaucoup de personnes (de femmes), j’ai souvent peur de ne pas être appréciée, parce que je ne me sens rarement les épaules de me justifier ou d’être au cœur d’une polémique…

Mais si je ne me bats pas pour mes idéaux, si je ne fais pas tout mon possible pour préserver l’avenir de mes enfants, je serais bien un piètre exemple pour eux. Alors aujourd’hui, j’ai envie d’assumer cette part de moi, plus engagée, plus militante, cette part un peu discrète ici. J’ai besoin d’échanger avec vous, de constater qu’il y a des choses positives qui se mettent en place. Vous me comprenez?

22 réflexions au sujet de « Vieillir #13 Quel monde pour nos enfants? »

  1. Ici le monde d’après m’a aussi beaucoup déçue… Frustrée et mise en colère…
    On a fermé toute discussion au télétravail alors qu’on se vantait des bons résultats, négociations clauses, tout le monde présent sur site !
    on a troqué toutes les serviettes en tissus pour des serviettes en papier, on a ressorti les lingettes… Et on a même emballé nos plateaux à la cantine sans du film étirable !
    #gâchis !
    Mon jardin me manque, les soirées à observer les feuilles pousser aussi…

  2. Merci pour cette belle réflexion, pas du tout confuse! Je ressens comme toi de la colère. Mais finalement, en y réfléchissant, je me rends compte que ce « monde d’après », je n’y croyais pas vraiment quand je l’entendais à toute les sauces pendant le confinement. Je n’y croyais pas vraiment parce que je suis découragée et en colère depuis longtemps. Que j’essaye depuis bien longtemps de décortiquer les rouages de notre système et de notre économie notamment, et que je me rends compte que tout est tellement imbriqué que ce changement ne peut advenir en quelques semaines. Je suis salariée d’une entreprise d’une toute petite entreprise, qui pour pouvoir nous payer doit produire, inévitablement. Je suis moi-même dans cette roue qui tourne. Nous le sommes tous. Je crois tout de même qu’il faut savoir regarder le changement qui se fait petit à petit, sans attendre le « coup de tonnerre ». Cette vague écolo des municipales n’est pas à minimiser à mon sens. Il y a des changements qui vont être nécessaires dans les entreprises avec le développement du télétravail et des adaptations qu’il va falloir faire pour affronter le ralentissement de l’économie. Moi, ce ralentissement me réjouit, parce qu’il nous oblige à changer de stratégie, à revoir nos priorités. Dans mon entreprise, pour l’instant rien n’a changé, et pourtant, à cause de l’activité qui ralentit, nous discutons toutes les semaines aménagement du temps de travail, aménagement du lieu de travail, développement de projets personnels…
    Et moi je m’invente mon monde d’après. Le projet de passer le concours de prof des écoles se construisait déjà avant le confinement, il a reprit de plus belle en sortant, avec une conviction renforcée, comme tu le dis si bien, que l’éducation est le point de départ d’un véritable changement. La volonté avant cela d’assumer vouloir prendre un congé parental de 6 mois pour passer du temps avec le bébé qui arrive. Assumer vouloir profiter, assumer vouloir ralentir. Assumer vouloir vivre avec moins d’argent. Etre l’exemple pour ceux qui ont peur. Tout ce qu’il se passe me donne la force nécessaire, et quelque part, une opportunité, puisque cela soulage actuellement mon entreprise de voir que certains veulent bien ralentir!
    Je n’attends plus rien de ce gouvernement. Quoi qu’il arrive, leur vision du monde, du vivre ensemble, n’est pas la mienne, et ne le sera jamais. Ce qu’ils appellent « intérêt public » ne l’est pas vraiment à mon sens. Tout est biaisé par le rapport à l’argent, et le patriarcat sclérose tout. On nous fait peur en nous disant « qu’il faut maintenir à tout prix l’économie ». Sinon quoi ? Sinon on sera obligés de réinventer ? De « supporter » une vie moins confortable ? On a une certaine marge il me semble !
    Mais on doit voter, parce que si on ne fait pas ça, il ne nous reste plus rien. Par contre, je crois que c’est fini pour moi de voter « utile ». Je n’en peux plus des non choix, alimentés par la peur.
    Concernant le monde que l’on laisse à nos enfants, nous faisons tout pour que nos enfants voient et comprennent que l’on se bat. Qu’on ne fait pas rien. Que nous faisons avec les moyens que nous avons pour vivre en accords avec nos convictions, même si ça peut paraître en décalage avec les familles des copains. Même si parfois ils en ont marre de partir à vélo sous la pluie pour aller à l’école. On ne voyage pas loin, ils n’ont pas les jouets ou les habits dernier cri, mais on vit toute l’année avec la maison pleine de copains ! Ce qu’on a à transmettre de plus précieux, c’est cette vie faite de collectif, c’est le fait que les autres puisse compter sur nous et qu’on puisse compter sur eux. C’est l’essentiel de ce que je veux transmettre aussi, si un jour je suis devant une classe.
    Merci encore pour les articles engagés, il faut aussi qu’on se donne les uns les autres la force de ne plus se taire!

    1. Je te remercie pour ce commentaire et tes états d’âmes.
      Je me retrouve complètement dans tes mots, dans ce besoin de me créer mon besoin d’après, d’être le changement.
      Merci pour tes mots qui résonnent fort en moi

  3. Oh mais alors je me retrouve à 100% dans cet article…hélas…
    Maman de 3 enfants également, de 2 à 9 ans, ma réflexion est la même que toi. Ma prise de conscience remonte à bien longtemps. J’ai aussi voulu croire qu’on pouvait individuellement participer à changer le monde par nos petits gestes. Et puis ce confinement, tellement appréciable sur le moment, a été fatal pour mon moral. Une partie de moi baisse les bras, l’autre partie devient intolérante envers ceux qui se voilent la face, extrémiste de l’écologie, j’ai envie de désobéir, de casser ces systèmes dont tu parles…parce que c’est insupportable d’assister/participer à tout ça, d’y avoir fait naître mes enfants et de leur laisser cet avenir, de ne pas pouvoir nous projeter dans une vie de famille paisible et insouciante.

  4. Merci pour cet article qui exprime si bien tout ce que je pense et mon découragement personnel également. Parfois je me sens coupable d’avoir eu des enfants qui vont grandir dans ce monde-là…

  5. Merci Deb pour ce bel article remplit de sincérité, de questionnement et de partage avec nous. Je suis d’accord « le monde d’après » cette crise n’est pas à l’image de ce que j’espérais. Le/les systèmes ne sont pas prêt de changer pour toutes les raisons que tu as évoquées. Mais je suis d’accord avec Sonia, écrivons notre monde d’après, celui que nous voulons transmettre à nos enfants dans notre vie de tous les jours. Le monde d’après ce ne sera pas nous, mais peut-être eux ou même la génération d’après. Pourtant s’est en commençant maintenant que les adultes de demain seront différents de ceux qui nous entourent aujourd’hui et alors on ne pourra pas dire que l’on a rien fait. Ce changement à grande échelle va être très très long mais à notre petite échelle on peut le vivre et le transmettre à nos enfants. Ils observent, apprennent, communiquent, s’imprègnent de nous. Ils feront les choix qu’ils souhaiterons en grandissant, ce qui leur correspond, leur parle, donne du sens. Et là toutes nos petites graines semées germeront certainement, du moins c’est ce que j’espère.

    1. J’espère effectivement que nos graines germeront. C’est ce que je pense pendant les journées positives et puis il y a les jours où je me dis que ça ne suffira jamais.
      Merci pour ton message ici qui me touche beaucoup

  6. Je pense que nous n’en sommes pas encore à l’après.
    L’épidémie ne fait que commencer. Je ne comprend pas cette idée de  » tout sera fini après le confinement ». Le virus est toujours la, nous n’avons pas encore de vaccin et juste une idée de comment soigner les malades… il y aura encore des rebondissements.
    Ca nous laisse encore plein de temps pour réinventer un monde meilleur, moi centre sur l’avoir et plus sur l’être.
    Quand à imager mes enfants adultes je crois que ça m’a toujours effrayé.
    Repense à forest gump : on ne sait jamais sur quoi on va tomber et c’est ce qui la rend magique. À nous de profiter de chaque instant

  7. J’ai deux enfants de 3 ans et 8 mois. J’ai 31 ans, grandit dans un monde où le coffre de la voiture était rempli de sacs plastiques du supermarché… j’ai eu une prise de conscience écologique après un grand voyage au bout du monde (en avion… dissonance cognitive tout ça tout ça!) en 2014, qui a occasionné énormément de débat avec l’entourage proche… et très très souvent je me suis sentie complètement désemparée, dépassée, épuisée, anxieuse. Alors je comprends vraiment tes mots.
    Je ne sais pas quel monde on leur laissera. Mais après des heures de réflexion, de discussion avec mon amoureux, de visionnage de vidéo et de lectures, j’ai compris que finalement c’est normal, il est impossible de le savoir. Nos grands parents ne se doutaient déjà pas du monde qu’ils nous laisseraient et leurs grands parents avant eux…
    Vivre dans cette incertitude m’est parfois extrêmement difficile, surtout que l’ambiance est particulièrement angoissante.
    On connaît les avis des scientifiques mais manifestement nos dirigeants ont mis des œillères.

    Alors souvent, je finis par me dire que le mieux que je puisse faire à mon instant T en fonction de toutes les composantes de ma vie et à mon échelle, c’est d’être le plus cohérente possible, de trouver un moyen de m’engager et d’apprendre avec mes enfants un nouveau mode de vie.

    On ne sait pas de quoi demain est fait. Mais je crois que beaucoup de monde a envie de se battre pour que demain soit bien.

  8. Garder espoir, nous sommes des milliers qui avons une attitude le plus responsable possible, les braves sont discrets mais réels et efficaces. De plus en effets les choix de nos dirigeants politiques m’étonnent et m’inquiètent, sont ils sourds et aveugles alors qu’ils sont persuadés d’ être supérieurs à nous simples « péquins ». Profitez de l’été en famille en espérant un prochain billet plus serein. Maintenons le cap.

  9. Comme je te comprends. Aujourd’hui j’ai pleuré en rentrant du boulot. D’après des scientifiques les ours polaires vont s’éteindre avant la fin du siècle 😞

  10. Oui je te comprend ! Dans tout ce que tu dis, dans toute cette lassitude, ces craintes et cette impuissance que tu décris je te comprend.
    La seule chose avec laquelle je ne suis pas d’accord c’est que pour moi l’humain peut changer le système. Je suis d’ailleurs convaincu que c’est ce qui finira par arrivé. Lorsque les pays « développé » en viendront eux aussi à avoir des migrants pour cause climatique, que les classes moyennes n’auront plus d’eau, plus de nourriture (ce qui finira par arrivée j’en suis certaine) alors le système sera renversé, on connaîtra des révolutions civiles, des émeutes mais je pense qu’il sera trop tard. J’ai une très mince espoir que nos enfants soient le changement que nous aurons manqué d’incarner.
    Et ensuite ce que je me dis c’est qu’un jour la planète reprendra ses droits, elle existait avant l’homme, elle existera après…j’ai juste très peur de ce à quoi vont ressembler les derniers instants de notre passage sur terre.
    Bouh que c’est pessimiste tout ça…

  11. J’aime beaucoup lire ce genre d’article. Je suis dans le même état d’esprit ; déçue, anxieuse, en colère… Mais je continuerai a transmettre le maximum à nos enfants, a m’engager d’avantage encore, à en parler encore plus autour de moi (quitte a me faire des ennemis). Je veux m’informer mieux et plus encore pour avoir de meilleurs arguments pour concaincre.
    Et je suis convaincue qu’un changement aura bien lieu mais que ça prendra juste bien plus de temps que ce que j’imaginais il y a encore qqs années en arrière. Allez courage Deborah et profites bien de chaque instant de vos vacances.

  12. Je me sens dans le même état d’esprit que toi…j’avais un l’espoir fou que la crise sanitaire fasse réagir les gens mais en fait rien n’a changé. Et comme tu dis j’ai l’impression que c’est de pire en pire…mon conjoint n’adhère pas forcément à toutes mes idées écolo et ça devient de plus en.plus dur pour moi…et ce jugement quand tu essaies de faire attention à ce que tu consommes et la façon dont tu le fais…
    Le nouveau gouvernement me fait vomir aussi.
    Je suis triste de ce monde où il n’y a que le pouvoir et le profit qui compte. Je ne me sens pas à l’aise avec tout ça…
    Et j’ai peur pour mes enfants, mes filles…

  13. Je me sens dans le même état d’esprit que toi…j’avais un l’espoir fou que la crise sanitaire fasse réagir les gens mais en fait rien n’a changé. Et comme tu dis j’ai l’impression que c’est de pire en pire…mon conjoint n’adhère pas forcément à toutes mes idées écolo et ça devient de plus en.plus dur pour moi…et ce jugement quand tu essaies de faire attention à ce que tu consommes et la façon dont tu le fais…
    Le nouveau gouvernement me fait vomir aussi.
    Je suis triste de ce monde où il n’y a que le pouvoir et le profit qui compte. Je ne me sens pas à l’aise avec tout ça…
    Et j’ai peur pour mes enfants, mes filles…

  14. Je me retrouve totalement dans ton article. J’ai aussi peur pour mes enfants. Mais je sens aussi une profonde énergie, comme celle qui te donne l’envie d’écrire, et qui va nous pousser, nous, mamans soucieuses de l’avenir de nos enfants, à agir ! Ce n’est pas de la culpabilité. J’ai compris que le ZD ne nous sauvera de rien. Mais l’action combinée collectivement est efficace, alors ne baissons pas les bras ! Armons-nous de l’amour de la Terre, de l’amour pour nos enfants, et agissons à l’encontre de ce système pourri ! Hauts les coeurs !

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