Le couple & l’argent

Tout est parti d’un sondage sur Instagram au sujet du couple. Une question vous a particulièrement intéressée, celle qui concerne le compte commun! Vous avez tellement partagé vos expériences, vos discordes aussi, que ça valait bien que je creuse le sujet.

J’ai également publié un post dans le but de récolter vos témoignages et de nourrir ma réflexion. Finalement, de fil en aiguille je me suis aperçue que la question du compte commun n’était que le point de départ d’un grand sujet qui est l’argent dans le couple.

Même, je dirais qu’on pourrait commencer par nos rapports individuels à l’argent qui ne sont jamais clairs et nets dans notre culture, mais bon le rapport à l’argent dans la société française ça mériterait largement un article à lui seul. Justement dans le couple, on va devoir concilier avec deux visions de l’argent. Et bizarrement c’est jamais le premier sujet que l’on aborde lorsqu’on se met en ménage… Et pourtant il faudrait, je crois: accorder ses violons sur son regard de la richesse, parler de ses revenus et de son patrimoine sans rougir, aborder les difficultés financières, la peur de manquer.

Et justement notre regard sur l’argent il peut s’expliquer dans par plein de raisons, et pas seulement notre personnalité. Il y a notre origine sociale, culturelle et puis notre genre évidemment.

Ah oui notre genre? Oh oui et vous n’imaginez même à quel point!

Les femmes, le care et l’argent

On va commencer par parler des stéréotypes de genre, qui bien évidemment influence le couple et la relation à l’argent. Les féministes sont habituées à utiliser le terme anglais care, pour englober cette aptitude socialement attendue des femmes à prendre soin, à ménager les émotions d’autrui. Et si vous ne voyez pas le rapport avec l’argent, vous allez voir qu’il est en réalité grand.

  • Historiquement la femme se donne, sans compter et sans attendre de retour. Ce qui explique que son travail soit non rémunéré, elle doit le faire par amour, et ne pas hésiter à se sacrifier. Alors évidemment on a avancé sur cette vision, mais pourtant cette pensée nous hante. Certains sociologues pensent que ces constructions pourtant anciennes (voire révolues) nous limitent encore aujourd’hui professionnellement. C’est possible que ce soit ce modèle du don de soi, du sacrifice qui participe au fameux « plafond de verre », à nos difficultés à demander une augmentation, à nos difficultés à trop posséder etc. Alors bien sur ce ne sont que des généralités, toutes les femmes ne rencontrent pas ces difficultés, et certains hommes y sont confrontés. C’est bien toutes la nuances entre sexe et genre d’ailleurs.
  • De plus, comme on exige des femmes de prendre soin de leur entourage, elles vont se sacrifier également sur des questions financière dans le couple ou la famille. Par exemple, en acceptant une redistribution d’héritage un peu bancale en faveur de leur frère, ou en acceptant une pension alimentaire ridicule de peur de mettre dans une position difficile l’ex conjoint. Elles vont surtout accepter que leur conjoint épargnent plus, car c’est normal c’est son argent, il en a besoin socialement etc.
  • Ensuite comme elles prennent soin c’est naturellement elles qui vont prendre des temps partiels, ou des jobs moins prenants pour s’occuper des enfants lorsqu’elles en ont.

Le care, le don de soi est en réalité opposé à l’idée d’enrichissement, et cela va limiter les femmes à plusieurs niveaux. En couple, elle vont donc souvent gagner moins que leur conjoint (dans une configuration hétéro), mais également avoir des difficultés à placer leur argent, épargner, acquérir du patrimoine, car tout cela est rattaché au genre masculin.

Compte commun/ Compte perso

Gros sujet qui a déchainé les passions sur Instagram. Je rappelle ici comment nous fonctionnons nous actuellement, ce n’est pas un modèle unique, ni à suivre, et il ne s’est pas mis en place ni facilement ni au début de notre relation.

 Et je me suis rendue compte que notre façon de fonctionner ici est tres politique, de façon assez intuitive, inconsciente nous avons construit un système de répartition des richesses égalitaire et féministe. Alors évidemment c’est personnel et tant mieux si ça nous convient j’entends bien que ça ne puisse pas du tout s’adapter à tout le monde.
Mon conjoint gagne plus que moi, mais moi je m’occupe plus de la maison et des enfants: jusque là on est dans uns situation très (trop) traditionnelle.
Mais on est d’accord (sans vraiment l’avoir réalisé) que l’argent gagné appartient à tous les 2. Que notre travail qu’il soit salarié, indépendant, ménager, éducatif a exactement la valeur. Nous gagnons à nous 2= la valeur de nos revenus+ l’économie du travail ménager. De plus il y a un préjudice social et financier pour celui qui gagne moins… qui pourrait être lui même ajouter dans la balance. Car le fait qu’un partenaire travaille moins (en temps) est toujours bénéfique pour l’autre!!
Il n’est donc pas question de dépenser l’argent de l’un ou de l’autre, c’est notre argent.

Ce modèle nous semble le plus égalitaire et le plus facile au quotidien. C’est selon les sondages, le système adopté par la moitié des couples. Il a pourtant ses limites en cas de séparation ou de décès.

Les experts en finance s’accordent à dire qu’il faudrait un compte joint et un couple perso, de façon à ce que chacun puisse épargner. Mais pour que ce soit égalitaire, il faut que la répartition entre les deux comptes se fassent au pro rata du salaire de chacun. On pourrait même proposer aux couples d’aligner les montants non pas sur les dépenses communes, mais justement sur leur épargne. C’est à dire de mettre le même montant sur leur compte persos et le reste sur le compte joint.

La répartition 50/50 des dépenses communes est de fait la plus inégalitaire puisqu’elle annule le différences de revenus. Pourtant de nombreuses femmes proposent elle-même cette répartition, même si elle leur est défavorable. Pourquoi? Par pensée féministe, pour contribuer à part égale, pour marquer leur indépendance et leur égalité avec leur partenaire (si c’est un homme).

Préparer les au cas où… c’est pas romantique

Le couple et l’argent c’est un duo explosif, parce que pour nous, les français: parler d’argent ce n’est pas romantique. Et s’organiser financièrement de façon à anticiper séparation ou decies c’est bien plus que tue l’amour c’est juste inconcevable.

Mais en réalité cette vision angélique de l’amour est aussi au service du patriarcat… ben si. Je sais c’est moche. Mais la relation amoureuse cela reste aujourd’hui encore un partenariat financier. Liv Stömquist explique cela très bien dans sa BD Les sentiments du Prince Charles. A l’époque où l’amour était moins érigé en « religion », les mariages se disaient de raison. Il y avait donc une conscience des deux partenaires des contraintes, engagements et bénéfices de la relation (même s’ils n’étaient pas égalitaires). Aujourd’hui c’est indécent de parler d’argent et d’amour, d’affirmer que sa femme ou son mari « nous entretient », d’assumer être au foyer, d’avoir conscience que notre union a des avantages financiers. Pourtant c’est le cas un foyer c’est une mini entreprise avec ses dépenses, ses revenus et ses économies d’échelle (un seul logement, une seule facture de chauffage, parfois une seule déclaration d’impôt ou une seule voiture etc). Du coup on est toujours dans des schémas inégalitaires mais les femmes n’en ont plus conscience (les hommes non plus, mais c’est souvent les femmes qui sont perdantes en cas de séparation), du coup elles n’anticipent pas un futur sans leur partenaire. Elles payent les courses pendant que leur conjoint rembourse un crédit immo, elle paye les fringues des gosses et le mari rembourse la moitié. A la fin, le mec a un appart, la femme n’a rien mais ne réclame même pas de pension pour les enfants car elle veut s’en sortir seule. Elle, elle galère et lui non.

Un exemple est celui du mariage. Une institution qui nous parait parfois désuète et patriarcale.. moi la première. Or c’est encore aujourd’hui l’engagement civil qui protège au mieux les 2 conjoints en cas de séparation ou de décès (et ce malgré les procédures et frais engagés pour un divorce). Mais les femmes s’en sont détournées elle même par féminisme, par idée d’amour pur. Mais du coup ces femmes qui vivent en général plus longtemps que leurs conjoints ne toucheront pas de pension de réversion. En cas de séparation, elles n’auront pas de prestation compensatoires, même si elles ont mis toute leur vie entre parenthèses pour la carrière professionnel de monsieur…

La valeur du travail domestique

Evidemment, on ne pouvait pas terminer cet article sur l’argent sans parler du travail domestique. Quoi? passer le balai et faire tourner une machine? Non juste 1/3 de PIB français c’est c’était rémunéré… Ce sont les féministes de la seconde vague qui ont soulevé ce problème, et qui ont même commencé à calculer la valeur de ce travail invisible. On s’est amélioré en 4 décennies … mais si peu en réalité. Les femmes travaillent toujours moins de façon rémunérée et plus dans leurs maisons.

Mais ça, ça se compense comment dans le couple? Car ça a une réelle valeur, celle de faire gagner du temps à l’autre, et encore moins mesurable mais ô combien bénéfique: lui libérer de l’espace mental.

C’est exactement pour cette question ci, que nous avons voulu un compte tout commun, où tout est à nous deux sans distinction de qui gagne quoi. Mais en cas de séparation ce travail invisible est très peu, voire pas du tout comptabilisé! Et là on voit bien qu’il y a un couac.

Conclusion

J’ai laissé ça de côté car c’est moins ma compétence, mais l’argent dans le couple n’est pas qu’un sujet féministe, on peut aussi l’aborder d’un point de vue classe sociale. Les enjeux financiers ne sont absolument pas les même en fonction des milieu sociaux. Par exemple, nous au départ on avait un compte perso en plus du compte joint, on a fini par les clôturer pour la bonne raison qu’il n’y avait jamais d’épargne dessus. Rien que pouvoir épargner ce n’est pas possible à tout le monde, acquérir du patrimoine encore moins. Pourtant il y a autant de litiges entre les pauvres et les riches au moment des séparation. Pour les uns c’est pour des raisons évidentes de survie, pour les autres c’est pour des raison de pouvoir.

J’espère que cet article aura le mérite de faire réfléchir à la répartition des richesses au sein du couple, et peut être à revoir son fonctionnement pour le rendre plus équitable.

Voilà mes sources, et de quoi creuser le sujet

Les Couilles sur la Table Le patrimoine

Slate Rends l’argent de Titiou Lecoq

Liv Strömquist Les sentiments du Prince Charles

20 réflexions au sujet de « Le couple & l’argent »

  1. Petit résumé de notre situation : comptes séparés, 10 dernières années sans salaire (un choix personnel et partagé), patrimoine immo séparé (des biens de valeurs équivalentes), PACS, testament déposé.
    J’ai mis un temps fou à utiliser l’une des CB du Chéri. Désormais, c’est acté, j’utilise les siennes au point que le mois dernier avec seulement ma carte sur moi, j’ai été incapable de me souvenir de mon code. Hu hu ^^
    Mon bien immo est ma « protection ». Se marier serait une option … mais avec deux témoins pas plus. Et là ce serait vécu comme un échec pour notre fille qui ne jure que par les mariages XXL. On a raté un truc ! – riiires –

  2. Merci pour cet article et les sources =)
    Pour arriver à cet équilibre il faut aussi être un couple dans l’échange, l’écoute, la compréhension. Être serein pour avoir une approche sereine de l’argent. Donc pas évident.
    Tu as raison pour le mariage, il faut lui redonner ses lettres de noblesse et notamment de protection. Nous avons fait ce choix ainsi que le compte commun uniquement (moins de frais) et épargne partagée car finalement c’est pour notre famille, pour nos projets communs. Et on s’accorde un « gros plaisir » perso chacun par an (et finalement on se rend compte qu’on le fait de moins en moins : car on préfère voyager, faire des loisirs ou améliorer notre maison que posséder tel ou tel chose). Et chez nous c’est moi qui gagne + (700€ d’écart quand même). Mais ça n’a pas toujours été le cas et ça se passe de manière identique que quand c’était l’inverse.
    C’est un beau sujet qu’il faut aborder rapidement dans le couplé, et en discuter avec des amis ou ici peut aider.

  3. Ici c’est comme vous, on n’a toujours fonctionné comme ça s’en vraiment en discuter, ça nous paraissait évident à tous les 2. On s’est rendu compte que ce n’était pas si simple pour tout le monde en parlant avec des amis.

  4. compte joint , compte perso , et épargne séparée pour ma part je le vois comme de l indépendance. chacun gère ses comptes pas de discutions sur nos achats. pour les achats de la famille nous avons tout les 2 nos domaines

  5. Quand on a acheté la maison on a du ouvrir un compte joint sur lequel on versait a peu près la même chose tous les mois et qui servait au quotidien. On n’a jamais vraiment compté qui payait quoi tout simplement parce qu’on a toujours gagné « à peu près » pareil…….. et qu’on n’a jamais eu besoin de compter nos sous !!! On a toujours bien aimé bricoler/ chiner des vieux trucs, on consomme peu en général et donc il ne nous est jamais arrivé de dépenser tous nos revenus en un mois, de finir « a sec »
    Je considère ça comme un luxe énorme, la liberté absolue mais c’est une philosophie de la vie. Pleins de mes collègues ne comprennent pas que je roule avec une voiture déglinguée (mais qui marche) alors que je pourrai avoir un nouveau modèle en leasing tous les 3 ans
    L’argent n’est pas un sujet dans notre couple surtout parce qu’on dépense pareil
    Maintenant on a fini de rembourser notre maison donc on n’utilise presque plus le compte commun
    De mon côté j’ai changé de branche pro et je gagne nettement moins qu’avant et moins que chéri du coup…. s’est posé la question du taux d’imposition… Est ce que je gardais le taux « commun » correspondant au ménage ou est ce que je bénéficiais d’un taux bas « rien qu’a moi »
    J’ai gardé le taux commun parce qu’après tout ce temps, on ne fait plus tellement la différence entre nos sous, c’est les sous qu’on gagne ensemble et qui profitent à nous 4. Un peu comme vous finalement mais certains diraient que je me fais avoir 😉

    1. Ah mais tu as raison, on pourrait carrément faire un article sur la question des dépenses, de la consommation.
      Ici on est comme vous, on consomme très peu

  6. Intéressant d’échanger sur ce dossier, merci à toi d’oser ouvrir cet épineux sujet!
    Vision très différente ici. Mr a une profession indépendante et un patrimoine pro beaucoup plus important que moi, qui suis salariée. Je bosse en banque donc ces sujets me parlent bien aussi, et j’ai forcément un rapport particulier à l’argent.
    Donc comptes séparés depuis le départ. Et puis nous avons retapé une maison qui lui a été donnée par ses parents = bien propre, comme un héritage, qui ne sera donc jamais « à nous ». Par contre j’ai quand même voulu participer financièrement aux travaux (question de me sentir « chez moi »), et j’ai fait un prêt à mon nom : je l’ai fait inscrire dans mon contrat de mariage (en séparation de biens, pour protéger à la fois la famille et l’entreprise). Nous nous sommes mariés pour nous protéger, les gens voient beaucoup cela pour le côté festif, mais c’est surtout le moyen de se protéger au cas où (séparation mais aussi décès…) ; d’ailleurs beaucoup se pacsent, mais sans testament cela ne protège pas le conjoint. Pour bosser en banque et « pratiquer » cela au quotidien, on voit trop souvent des situations compliquées parce qu’elles n’ont pas été préparées : ça ne fait pas mourrir ou divorcer d’envisager comment les choses se passeraient si elles devaient se produire, et une fois que c’est fait on est bien plus sereins.
    Du coup, pour les projets communs c’est moitié moitié, et la vie du ménage à peu près aussi… Mais clairement je me reconnais dans les schémas que tu décris de la femme qui « care » et ne pense pas à elle, son patrimoine. Pour autant j’ai un peu d’épargne de côté, c’est pour moi indispensable ( je vois trop de femmes dans la détresse qui n’ont rien et qui ne peuvent donc pas agir). J’ai aussi un projet d’achat immobilier en locatif à moi, question de sécurité aussi et pour anticiper l’avenir.
    Sinon de manière générale je pense que ce n’est pas parce que l’on travaille plus que les tâches sont mieux réparties : il faut simplement les caser dans moins de temps, et après une journée fatiguante boulot/trajets… Perso les choses ont été assez partagées dès le départ, parce que je n’aime pas les tâches domestiques et que pour moi ce n’est pas concevable autrement (mais la charge mentale c’est clairement moi par contre), mais je vois dans mon entourage avec des situations similaires que ce n’est clairement pas le cas…
    En fait en écrivant cela je me rends compte que ma vision féministe à moi c’est déjà de gagner mon argent à moi et de ne rien avoir à « demander » à mon mari (=je dépense mon argent comme je le veux), de cotiser pour ma retraite (répartition + complémentaire) et aussi d’avoir le pouvoir (=l’argent) de me sortir de toute situation compliquée au cas où… Mais cela est clairement dû à mon histoire perso (Ma mère femme d’artisan sans statut et qui nous élevés, qui n’avait rien à elle quand elle a divorcé ; aujourd’hui à 62 ans carrière incomplète = petite retraite). Et puis en milieu rural, le rapport au bien est très fort.
    J’ai écouté ce matin un épisode de podcast très intéressant aussi (d’ailleurs je crois que c’est toi qui l’avait recommandé aussi) : « les équilibriste » avec Imene Maharzi

    1. Ton expérience est super intéressante. On voit que tu es bien renseignée et sensible à ce sujet. Je comprends complètement ton point de vue et que les comptes séparés soient également un choix féministe.

  7. J’espère que je n’ai pas rate ça dans ton article mais en plus de son milieu social, il y a aussi le bagage avec lequel on arrive quand on se met en couple. Un crédit, des dettes, qui vont avec une vie d’avant, et qu’on a peut être pas envie d’imposer à l’autre.
    Je pense qu’avoir chacun son compte c’est aussi un acte militant , engagé et ou personne n’a d’ascendant sur l’autre. Ce n’est pas notre cas, mais j’imagine que les couples ayant choisi ce type de fonctionnement doivent plutôt avoir des revenus confortables. L’important finalement est d’y trouver son compte, humour 😆

    1. Oui tu as raison. J’ai d’ailleurs beaucoup échangé en privé sur les questions liées aux familles recomposées, pensions etc. Mais j’ai choisi de ne pas en parler ici car les témoignages prônaient les comptes séparés comme les comptes joint. Donc c’est très couple dépendant je pense.
      Oui apparemment le compte séparé est plus fréquent dans les milieux aisés. Car mine de rien mutualiser ses ressources c’est plus vital pour les couches populaires

  8. Chez nous, compte commun uniquement et épargne commune depuis que nous avons un crédit immo. Inégalité de salaire, voir de temps de travail pendant plusieurs années. Mon mari ne m’a jamais fait sentir que j’avais moins de pouvoir financier dû à ses inégalités par contre moi j’ai pas mal culpabilisé quand nous avons emménagé ensemble car j’arrivais avec moins de « patrimoine ». Bref aujourd’hui tt est bcp plus simple même si parfois l’ argent peut créer quelques tensions car je suis plus dépensière que Mr qui lui gère les comptes !

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