Féminisme, histoire et courants de pensée

féminisme

Le féminisme semble avoir le vent en poupe en ce moment, surtout depuis les mouvement #metoo #balancetonporc. Cette effervescence, on la ressent assez fort sur les réseaux sociaux, qui sont devenu un réel moyen de s’informer sur le sujet. Je vous invite d’ailleurs à suivre quelques compte dédiés, car c’est un moyen fabuleux de réfléchir à un sujet ou un autre chaque jour autour du sexisme. (dit la fille qui vous incite à oublier les réseaux sociaux)

Cela dit, je ne sais pas si vous avez remarqué dans la vraie vie comme sur les écrans il y encore beaucoup de préjugés et d’incompréhensions autour de ce mouvement. Si comme moi, vous avez besoin de mieux comprendre l’histoire et les concepts de ce mouvement afin de mieux assoir vos convictions devant autrui mais aussi pour mieux comprendre les enjeux, vous positionner et y réfléchir vous même, cet article pourrait vous intéresser.

Définition

Definition Larousse

  • Mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société.

Je n’aime pas spécialement citer Wikipedia mais j’avoue que leur définition est extrêmement claire

  • Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées philosophiques qui partagent un but commun : définir, promouvoir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d’abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée.

Je précise donc tout de suite que féminisme ne signifie pas: promouvoir une domination féminine. L’inverse du féminisme n’est donc pas l’égalitarisme mais bel et bien le sexisme. Cette première précision vous sera probablement utile lors des débats stériles du type « je suis pour l’égalité des femmes mais je ne suis pas féministe », ou « je suis pourtant féministe mais » etc.

Attention aux faux amis du féminisme, aux clichés de l’hystérique, de l’anti homme, de la lesbienne, de la vieille fille, la mal baisée, ce n’est que le prisme sexiste de la vision de cette lutte (en plus remarquez comme ce sont des arguments qui parlent d’un comportement et non d’un combat, c’est comme dire « je ne peux pas écouter ce que dis cette fille car elle est habillée en bleu »… ça n’a rien à voir! )

Attention aussi à cette critique de la féministe agressive, qui ne sait pas garder son calme… c’est la stratégie adoptée systématiquement pour ne pas écouter le fond du discours d’une femme et donc ne même pas avoir à y répondre. Statistiquement les femmes ne se mettent pas plus en colère que les hommes, mais la colère des hommes est toujours jugée plus légitime. Ne vous faites donc pas avoir par cet argument qui est hérité de notre culture patriarcale et donc sexiste.

féminisme

Histoire du féminisme

Le mot « féminisme » apparait sous la plume d’Alexandre Dumas au 19eme siècle. On repère généralement 3 périodes de revendications féministes, que l’on appelle communément des « vagues ». Je vais ici m’intéresser principalement à la situation en France, mais vous allez voir que cela fait écho à ce qu’il se passe également dans d’autres pays.

Bien avant ces vagues, il y a des mouvements et des prise de conscience concernant la place et le rôle des femmes, je vous invite par exemple à vous renseigner sur l’histoire inspirante de Olympe de Gouges qui publie en 1791 La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, mais comme il faut être synthétique, allons dans le vif du sujet.

Première vague

Le mouvement le plus symbolique de cette période est celui des suffragettes en Grande Bretagne. On parle donc de la période fin du 19éme, début du 20éme siècle. Les revendications portent sur les conditions d’éducation, de travail et de dépendances financières et d’accès au vote. Elles sont portées par des femmes très majoritairement blanches et aisées, pour autant ce n’est pas un mouvement très homogène car les dites femmes viennent de partis politique qui peuvent être très différents.

Aujourd’hui, nous avons un regard presque attendri sur cette période, les revendications nous semblent parfois simplistes, mais rappelons nous que c’est parce que c’est sur ces sujets très visibles que nous avons probablement le plus progressé. D’autres part, nous avons reconstruit une histoire mignonne, presque inoffensive de ce mouvement portée par des bourgeoises qui sortaient de leurs cuisine… pourtant le mouvement des suffragettes est très violent avec par exemple des incendies volontaires. Une violence qui sera efficace pour les anglaises qui obtiennent le droit de vote en 1918, contrairement aux françaises qui devront attendre 1944.

Cette vague va s’essouffler après la première guerre mondiale, dessinant deux courants: un « maternaliste » très populaire en France qui va de pair avec l’effort patriotique post guerre à repeupler le pays, revendiquant une meilleure protection des femmes et une valorisation de leurs tâches. Puis un autre « integral » qui prône quand à lui une réforme de la condition féminine pour l’égalité des sexes, pour les mêmes droits, dans la famille, dans l’éducation, le travail, la société, et les affaires politiques.

Deuxième vague

De l’émancipation des femmes on passe à la libération des femmes. C’est la période des années 60/ 70. Ce mouvement nait aux Etats Unis où les femmes se questionnent sur les problèmes qu’elles rencontrent autour de l’image de leurs corps, de la contraception, de la violence conjugale, de l’avortement… Va alors naitre le concept et le mot bien connu aujourd’hui: sexisme!

C’est le moment de l’histoire où on va réaliser que les problèmes personnels des femmes sont en réalité politique. En France c’est l’époque de Simone Veil et de la loi sur l’avortement éponyme, c’est surtout le moment du très célèbre « deuxième sexe » de Simone de Beauvoir paru en 49 avec le fameux « on ne nait pas femme on le devient ». Une façon efficace de comprendre que les femmes veulent être traitées comme des êtes humains au même titre que les hommes. En Mai 68, les combats principaux portent sur la reconnaissance du travail domestique, la libération de la sexualité et le droit à l’avortement libre et gratuit.

Le MLF (Mouvement de libération des femmes) voit le jour en 1970, et petit à petit deux courants se dessinent: un « différentialiste » et un « universaliste ».

Troisième vague

C’est apparemment celle dans laquelle nous nous situons encore aujourd’hui. Elle aurait commencé en 1985, date à laquelle correspondrait la mondialisation du féminisme. La fin de de la suprématie des féministes blanches occidentales dans le combat pour la reconnaissance des droits des femmes, dont les premières dénonciatrices furent les féministes afro-américaines (black feminism). Effectivement jusque là, le combat des femmes racisées étaient complètement invisibilisé. Au mieux on faisait l’addition pour ces femmes d’une oppression raciale et d’une oppression sexiste, alors que leur situation est bien plus complexe. Les femmes noires n’étaient ni invitées à participer aux combats pour les femmes (qui se faisaient entre blanches), ni pour les noirs (qui se faisaient entre hommes).

Ainsi, de nouvelles associations voient le jour, pour défendre la femme dans sa diversité. Certaines luttes continuent, d’autres droits sont revendiqués pour la première fois, c’est le cas de « Ni putes ni soumises», créé en 2002. On cherche dans cette troisième vague à déconstruire les rôles genrés avec les naissances des mouvements queer puis LGBT(QI) – Lesbian, Gay, Bisexual and Transgendered people (Queer and Intersex people).
Le féminisme de la troisième vague constitue donc plutôt un ensemble de mouvements politiques et sociaux. Contrairement à leurs prédécesseurs, les féministes mènent plusieurs combats en même temps, ce qui rend difficile leur catégorisation. Va ainsi naitre un nouveau courant, celui du féministe intersectionnel.

Les différents courants du féminisme

Oui il faut savoir il y a eu et il y a toujours plusieurs courants féministes dont certains ont des idées assez opposées… Quand j’ai découvert ça, j’avoue m’être un peu étouffée car j’avais vraiment l’impression qu’en divisant les femmes on décrédibilisait le propos général du féminisme. Après plusieurs mois de digestion de tous ces courants de pensée, je vois les choses un peu différemment, plus comme une richesse finalement. Car vous allez le voir, il y a effectivement des sujets de discordes entre féministes qui reflètent bien les préoccupations de nos sociétés actuelles, finalement ça serait un leurre de les passer sous silence. J’espère que ce petit état des lieux, vous permettra aussi de vous comprendre vous-même, et de réfléchir à vos propres convictions.

Je vais vous dresser le tableau des 5 courants qui cohabitent aujourd’hui en France, sachant qu’il y en a eu d’autres par le passé, comme le féminismes marxiste (qui est plus ou moins devenu le matérialiste) ou libéral. Et qu’il en existe d’autres plus confidentiels, comme le féminisme et anti spécisme par exemple.

Le féminisme radical ou universaliste (dont le matérialiste est un sous courant )

C’est une pensée assez commune et rependue selon laquelle l’oppression des femmes par les hommes est au cœur du système patriarcal.
 Il se démarque des mouvements féministes qui visent à l’amélioration de la condition féminine par des aménagements de législation par exemple.  C’est le courant qui prône l’égalité, la liberté et la laïcité. C’est un mode de pensée dont nous sommes fortement imbibé qui simplifie les rapports d’oppression en ne proposant qu’un modèle unique de réussite, celui des hommes.

En France il se traduit essentiellement dans le courant matérialiste qui pense que l’origine du patriarcat ne doit surtout pas être cherchée dans une quelconque nature spécifique des femmes, qu’elle soit biologique ou psychologique, mais bien dans l’organisation de la société. Les rapports de classes sont donc inclus dans la pensée des rapports entre hommes et femmes. Les hommes et les femmes sont égaux, ils doivent autant accéder à des postes de pouvoir, et autant s’émanciper hors de la maison. C’est vraiment hérité des travaux de Simone de Beauvoir.

+ Grâce à ce courant que nous arrivons aujourd’hui à penser le travail domestique comme une quasi valeur marchande.

-Ce courant se veut radical dans le sens où il ne s’adresse qu’aux femmes biologiquement femmes, excluant les transsexuelles du combat.

Comme c’est un courant qui entrevoit l’émancipation des femmes de façon unique, il s’oppose au port du voile, à la prostitution, la pornographie et ne s’attaque qu’aux rapports normés des couples hétérosexuels.

Le féminisme différencialiste ou essentialiste

Féminisme beaucoup moins populaire en France, que j’ai eu bien du mal à comprendre aux premiers abords. C’est un mouvement qui replace les différences physiologiques entre hommes et femmes au cœur du débat.

Le féminisme de la différence prône la parole des femmes, les relations mères-filles, l’importance de la création de groupes de femmes. Qualifié d’antiféminisme par certaines féministes radicales, ce mouvement se définit par sa valorisation des différences, la différence sexuelle étant la principale. La capacité des femmes à enfanter est centrale dans cette pensée (incluant les cycles, les hormones etc).

En réalité ce n’est pas une pensée inintéressante du tout. Elle refuse que les femmes s’adaptent à un monde pensé par et pour les hommes. Ce courant valorise le travail domestique s’il est choisit évidemment. Et propose de réfléchir à des mode d’émancipation alternatifs pour la femme qui ne correspondent pas au modèle unique masculin. Ce mouvement ne dit absolument pas que la femme est prédisposée au ménage et l’homme au pouvoir. Ca c’est une méconnaissance de cette pensée.

En réalité, sans le savoir nous faisons actuellement souvent référence à ce courant. Quand nous critiquons la pilule par exemple. Quand nous exigeons une visibilité du post partum, une connaissance de notre clitoris ou encore lorsque nous revendiquons le droit d’accoucher sans péridurale ( vu par les féministes radicales comme un outil d’émancipation de notre condition féminine, comme la pilule d’ailleurs).

Cette pensée souffre d’une mauvaise compréhension en France et est marginalisée, pourtant elle répond à des préoccupations très actuelles.

Le Féminisme intersectionnel

C’est le courant né de la dernière vague, on l’appelle aussi féminisme inclusif. Il postule qu’il existe une multitude d’oppressions simultanées qui viennent s’ajouter à celle du patriarcat. Il a pour objectif de mieux prendre en compte les problèmes des femmes subissant d’autres discriminations.

C’est un mouvement qui valorise la non mixité, non pas pour exclure les hommes mais pour permettre aux femmes de d’accaparer de toutes les dimensions sociales et techniques possibles. Il va de pair avec une pensée anti raciste et anti capitaliste.

Contrairement aux féministes universalistes, les féministes intersectionnelles militent pour le port du voile si c’est une liberté de la femme. Les occidentales admettent qu’elles n’ont pas les compétences culturelles pour juger ces trajectoires personnelles.

Le Féminisme pro sexe

Ce courant est issu du milieu Queer dans les Etats Unis des années 80, il voit en la sexualité un domaine qui doit être investi par les femmes. Le sexe devient un outil politique.

C’est ce mouvement qui est à l’origine des libérations du corps tel que nous les connaissons aujourd’hui. La féminité est présenté comme multiple. Le corps féminin est parfait dans son imperfection, qu’il soit maigre, gros, petit ou poilu. La pensée pro sexe réfute le modèle unique du féminin, surtout cette injonction au sensuel et consensuel.

Cette pensée, contrairement aux autres ne diabolise ni la prostitution ni la pornographie. Elle propose d’y investir activement les femmes, afin de mieux représenter leur sexualité, leurs désirs, et la mécanique de leurs corps.

Le féminisme pop

Autrement dit le féminisme populaire. Plutôt d’une idéologie c’est surtout une façon de communiquer. Ce courant est probablement celui avec lequel nous sommes le plus familiarisé. C’est une mode de communication doux, souvent virtuel, à base de like ou de partage de slogan. Cette pensée met en avant les hommes comme les femmes, les présentant tous deux comme victimes d’un système. Ces adeptes revendiquent le droit de se présenter comme féministes sans avoir conscience de toute l’histoire et la culture qui s’y rapporte. C’est probablement le mouvement le plus récent et donc le moins théorisé. C’est le mouvement porté par plusieurs artistes femmes. Il est dénigré par les féministes de courants plus anciens, qui lui reproche sa légèreté et son manque d’actions concrètes.

Si vous voulez, vous pouvez faire un test pour mesurer votre sensibilité quant à ces différents courants: ici.

Conclusion

C’est finalement très dense, pour un article que je voulais le plus synthétique possible. Ce qui est important de retenir c’est que les femmes sont opprimées depuis longtemps. Elles ont du attendre d’avoir accès à l’éducation pour le contester. C’est donc tout logiquement les femmes les plus privilégiées qui ont ouvert le bal, et ce n’est pas critiquable en soi, c’est bien. Mais aujourd’hui nous rêvons d’un monde plus égalitaire à tous les niveaux, c’est donc normal que les préoccupations évoluent et s’élargissent.

Ensuite pour la question des courants, je trouve que c’est assez bien de les identifier pour voir ce qui nous correspond le plus, pourquoi et comment parfois nous ne sommes pas d’accord. Au final, ce qu’on peut retenir c’est que le féminisme s’attaque toujours au patriarcat (êtes vous à l’aise avec ce mot et ce concept d’ailleurs?), et non pas aux hommes en particulier, qu’il conteste un système de genre trop différencié et inégalitaire. Ensuite, à l’intérieur de ce grand combat, certaines vont privilégier des axes de réflexion plus particuliers. Ce n’est pas grave de ne pas toujours être d’accord entre nous, au contraire cela témoigne d’une grande diversité et d’une tolérance relative. Surtout cela nous offre de liberté de pensée. On a le droit d’être pour le port du voile et féministe, d’être pour la péridurale et féministe, d’être mère en foyer et féministe… et autres combinaisons déclinables à l’infini.

Vous vous demandez peut être de quel mouvement je me revendique pour ma part… non? Et bien je pioche à droite à gauche ce qui fait écho en moi, mais j’ai récemment compris vraiment à quelle mouvance je me rattachais… et c’est encore autre chose! Je vous parlerais très bientôt.

Biblio:

Le Feminisme

Histoire du féminisme

Petite histoire du féminisme

Feminisme

Quel(le) féministe êtes vous?

15 réflexions au sujet de « Féminisme, histoire et courants de pensée »

  1. Merci pour cet article qui « debrouisaille » un epu tout ca…
    A priori je serai plutôt universaliste… Je ne le dzidnpzs vraiment moi-même. A vrai i dire je ne comprend pas toujours tout entee les termes, les combats, les paradoxes… Je trouve que ces mouvements son quand même réservé essentiellement a une catégorie de population plutôt cultivé et je trouve difficile d’avoir un réel argumentaire pour savoir se situer ou prendre position sur un sujet…
    Parfois je ne comprend pas du tout un combat et parfois j’y adhère totalement mais je ne saurais mas expliquer pourquoi c’est plutôt un ressenti, une conviction …
    En gros je me ressens feministe et pourtant dans mes actes je ne le suis peut-être pas vraiment… Mais j’admire toutes ces grandes figures du féminisme et j’adore découvrir leur histoire…
    En tout cas merci pour cet article, c’est un peu plus clair aujourd’hui…

    1. Oui c’est encore des réflexions d’élites, et justement c’est bien qu’en ce moment on puisse trouvé des supports de vulgarisation pour vraiment comprendre les mécanismes de notre société.
      Je te conseille vraiment les podcast: les couilles sur la tables et un podcast à soi

  2. Un tout grand merci pour cet article qui synthétise le mouvement féministe! C’est un travail important et utile alors merci! Je dois dire que je ne me reconnais pas que dans une branche comme toi je pioche un peu dans chaque en fonction de ma réalité et de mes croyances. Tu me donnes surtout envie de lire davantage pour creuser le sujet! Dernièrement j’ai écouté le podcast « Les Couilles sur la table » sur l’écoféminisme et je m’y retrouve pas mal aussi. Bref ça ouvre à beaucoup de réflexion! Encore merci pour ton article, Jessica.

  3. Merci pour cet article qui fait une synthèse intéressante ! Je me rends compte que j étais d abord proche du féminisme radical et puis en arrêtant la pilule, en devenant mère, en profitant de mes congés maternité pour prendre du temps avec mes enfants… je me dis qu on peut aussi être féministe tout en reconnaissant ce qui fait de nous une femme. Maintenant, en tant que mère de fille et de garçons, je m interoge sur la manière de transmettre ces valeurs à nos enfants et de leur éviter les très nombreux clichés partout présents. J avais écouté un épisode des Couilles sur la table qui donnait des pistes!

  4. Merci beaucoup pour cet article, il permet vraiment de clarifier certains points. Merci d’avoir pris de votre temps pour les recherches et l’écriture (on ne le dit jamais assez 😊).

  5. BRAVO et MERCI pour cet article super intéressant !
    J’apprécie beaucoup votre générosité, votre écriture et votre esprit de synthèse.
    Je suis femme, je suis sage-femme, je suis mère, je suis fille, je suis sœur et je suis féministe ( différentialiste selon le test ).
    Je vais écouter le podcast car ça ne m’étonnerait pas que je sois aussi écoféministe !

  6. Voilà, je viens de prendre le temps de lire tout l’article. Tu as tellement raison … pour évoluer il faut comprendre et pour comprendre il faut apprendre et pour apprendre il faut lire, écouter, échanger et prendre le temps de tout ça.
    Et finalement quand on prend le temps d’aller un peu plus loin… quelle satisfaction !
    Merci donc pour ton article très riche. Il va me falloir peut être une deuxième lecture ou d’autres lectures pour vraiment comprendre les différences et les nuances entre tous les courants. Mais finalement, pour moi ce n’est pas le plus important. Je pioche aussi ici ou là ce qui me parle et j’avance à mon rythme.
    Merci encore c’est toujours un plaisir de te lire !

    1. oui l’objectif n’est pas de trouver dans quelle petite case on se situe, mais plutôt pourquoi, en fonction de notre sensibilité on va se retrouver dans tel ou telle action.

  7. Merci pour ce sujet très intéressant. Apparemment je suis féminisme différentialiste alors que je ne savais même pas ce que c’était avant de lire ton article!

  8. Merci pour ton travail et cet article si bien expliqué ! D’après le test, je suis féministe différentialiste ! Je me remets en question tout le temps et d’après ton texte, j’ai fait partie de ces différents courants au fil de ma vie et j’évolue sans cesse en cherchant et me renseignant.

  9. Ca y est j’ai enfin pris le temps de lire ton article. Et je le trouve très intéressant. Je ne pensais pas qu’il y avait tant de mouvements et que cela pouvait remonter à si loin dans l’époque. J’aime l’idée que le féminisme ne se résume pas à une seule façon de penser car j’aurais tendance a piocher des idees dans tous les féminismes. Pour moi le feminisme c’est pouvoir avoir le choix d’être qui on veut être des l’instant ou cela correspond à nos souhaits, nos valeurs, sans se sentir obligée de faire ci ou ca par e que c’est comme ca, parce qu’on est une femme. Mais être une femme est encore un combat de nos jours.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.