On avait noté ce week-end du 14 mars depuis longtemps dans nos agendas. Il faut dire qu’on en avait vraiment besoin. Si on doit dessiner la vie en couple comme un océan, nous sommes plutôt dans la tempête, et avant ce week-end carrément dans le creux de la vague. Evidemment nous avons hésiter compte tenu de l’actualité mais c’est fou, c’était vendredi dernier et la situation n’était pas du tout la même. Il n’y avait eu l’annonce que de la fermeture des écoles, on parlait juste de mesures barrières. Il n’était pas question de confinement, l’angoisse n’avait pas encore grimpé d’un cran. Finalement c’est pendant ces deux journées, que minutes après minutes nous avons réalisé la gravité de la situation.
Mais nous l’avons vécu comme une grande respiration, un grande respiration après des semaines à trop peu communiquer entre nous, et une grande respiration avant ce confinement historique et historiquement anxiogène.
Nous avons énormément discuté, pour finalement réalisé que le conflit n’était pas tant entre nous deux, qu’en chacun d’entre nous. Nous avons tous les deux l’impression de subir notre existence, la routine, le stress financier, matériel, l’intendance, la répétitivité des tâches qui nous entourent, et nous avons du mal à trouver à tout cela un sens qui nous permet d’avancer, de grandir. Avec ma copine Carole, nous appelons cette phase de doutes la crise de la 35aine. Je sais que c’est cyclique ces remises en question mais à 35 ans on se sent peut être enfin légitime de suivre son intuition de ne plus se contenter du minimum.
Cette crise du coronavirus que nous vivons actuellement met de nombreux aspects de nos vie en perspective et j’ose vraiment espérer que nous en ressortirons tous grandi. J’espère que pour nous, cela nous donnera la force et le courage de sortir de nos zones de confort
Samedi, nous avons fait du snowboard dans la petite station du Semnoz en Haute Savoie. Nous ne le savions pas encore mais c’était la dernière journée d’ouverture des stations. Par contre, c’est certain nous y reviendrons avec les enfants l’hiver prochain, car les tarifs de forfaits sont imbattables et le domaine est très sympa.
Ensuite nous avons passer la nuit dans un petit gîte tout mignon à Entrevernes au dessus du lac d’Annecy. Nous avons profité de la soirée du samedi et la matinée du dimanche pour faire des balades dans le Sud du lac, loin de la foule.
Belle parenthèse en effet, on a découvert la station du Semnoz une journée en février, très mignon !
Merci de nous parler de ces creux de vague, ça demande du courage de se dévoiler. Je suis sûre que le vent va regonfler vos voiles très bientôt ! Il y a juste cette étrange épreuve du confinement, tous ensemble 24h/24, ce n’est forcément évident… Nous sommes en appartement, sans possibilité de s’isoler vraiment dans une pièce seul(e) et je sais que ça va être long. On va aller puiser dans nos ressources et ça ira ? J’y crois.
Bon courage à vous, et une bonne santé surtout !
Ha oui, la vie de couple n’est pas un long fleuve tranquille, mais c’est bien de savoir se remettre en question : c’est aussi ce qui nous permet de grandir et d’avancer 🙂 Merci beaucoup pour ces photos : elles sont magnifiques ! Bisous et bon courage pour le confinement ! Nathalie
Mais ouiiiii la crise de la 35aine vous dis-je !!!! Et quand on la traverse elle a ça de bien c’est qu’on sait dire ce qu’on accepte ou pas !…même si ça fait un peut tanguer le bateau ;))
quelle chance vous avez d’habiter si près des Alpes..j’échangerais bien avec toi, je préfère la montagne à la mer..tes photos donnent envie de partir immédiatement à la montagne LOL
le couple est compliqué à gérer, surtout avec plusieurs enfants..mais je suis sûre que vous allez bientôt surfer sur la vague!
bonne journée à bientôt