Une nuit après le biberon de 4 heures, je me suis mise à penser qu’il faudrait que j’écrive le récit de cette rencontre si intense avec Loni. Alors j’ai commencé à me remémorer les heures qui ont précédées et je me suis rendue compte que c’était déjà très embrouillé dans mes souvenirs, à force de chercher à me rappeler les heures et détails je n’ai pas réussi à me rendormir avant 6h… Alors j’ai décidé de m’y mettre à ce récit, avant de tout oublier.
Avant de commencer, il faut que je vous plante un peu le décor. Je ne vais pas revenir sur le suivi global et le fonctionnement de la Maison de Naissance car j’en ai déjà parlé ici. Par contre il faut que je vous raconte brièvement mes antécédents d’accouchements et cette fin de grossesse pour comprendre un peu mon parcours. Pour Roméo j’ai été déclenchée à J+2 sans véritable indication médicale, plutôt par convenance de l’obstétricienne, j’ai accouché en 5 heures à partir de la rupture de la poche des eaux (qui a marqué le début du travail), j’ai bénéficié de la péridurale après deux contractions un peu douloureuses. Pour Mona, j’ai été déclenchée avec un tampon hormonal le jour du terme pour manque de liquide amniotique, j’ai accouché en 2h30 après la rupture de la poche des eaux (qui a marqué le début du travail), j’ai bénéficié de la péridurale après 1h de contractions assez douloureuses mais surtout très rapprochées. Ces naissances sont de magnifiques souvenirs, je n’ai pas de regrets particuliers, même si aujourd’hui j’ai conscience que dans d’autres conditions on aurait pu faire moins médicalisé, ces accouchements m’ont parfaitement convenus à ces moments précis de ma vie. Mais aux vues de ce passif en cette fin de grossesse la menace de dépassement de terme a été assez difficile à vivre pour moi. Je n’avais pas mis un pied dans l’hôpital de toute ma grossesse, je n’avais donc pas du tout envie d’y aller pour la visite du terme et surtout j’apprendrais tous les motifs possibles de déclenchements (manque de liquide, bébé trop gros etc). J’ai tout tenté la dernière semaine: tisanes, huiles essentielles, homéopathie, ostéopathie, acupuncture, et enfin un décollement des membranes. L’autre donnée de ces accouchements déclenchés que je n’avais pas assez mesurée c’est que mon corps ne s’était jamais mis en travail seul, et que je ne connaissais pas les contractions naturelles.
Si je décide de raconter la naissance de Loni ici c’est d’une part car j’ai envie de tout consigner mais aussi parce que je crois très fort en les Maisons de Naissance (oui je suis devenue un peu militante pour ces structures) et que je veux apporter mon témoignage et le rendre accessible aux futures mamans qui se questionnent, alors tant pis si certains jugent ce genre de récit trop intime voire impudique, j’assume complètement. Je fini donc juste mon introduction et me rends compte que cet article va être trèès long…
Tout commence le lundi 23 avril, je me lève avec un sorte de pressentiment que c’est imminent (mon terme était le 24). A 11h30, j’avais rendez-vous avec Aurélie ma sage femme pour le décollement des membranes, elle le réalise comme elle peut sachant que mon col n’est pas très ouvert et encore long, je le ressens à peine, on n’est pas très convaincus qu’il puisse être efficace. Au monito qui suit, on voit se dessiner quelques contractions, bien que je n’en ressente aucune. Dans la journée je fais mes courses, marche un peu, me repose un peu, vers 15h, je ressens une ou deux contractions, vers 17h, alors qu’on se balade en famille, j’en ressens plusieurs, mais aucune n’est douloureuse. Mais comme j’ai toujours cette sorte de pressentiment, avec l’amoureux on décide de déposer les enfants chez mes parents pour la nuit, de toute façon même si rien ne se passe, ce sera plus simple pour la visite de terme aux aurores du lendemain. On mange une pizza sur notre terrasse en amoureux puis on regarde un petit film, vers 22h, j’ai l’impression que les contractions (toujours très peu douloureuses) se rapprochent, on échange des sms avec ma sage femme. A minuit on s’appelle, on se dit que finalement comme on ne dort pas toutes les deux autant aller à la maison de naissance même si c’est un peu tôt.
Nous arrivons donc à la maison de naissance vers 1h. Je me sens en forme, mais pas très confiante car les contractions se sont espacées… On s’installe tranquillement et on réalise un premier monito de 20 minutes puis un examen. Bébé va bien, mon col est modifié mais c’est très clairement un tout début de travail, on a donc du temps devant nous. Aurelie et Jérôme vont se coucher, moi je n’y arrive pas alors je fais du ballon, des positions de yoga… Vers 3 ou 4h? on s’installe pour un nouveau monito et un nouvel examen, bébé va bien, mon col est ouvert à 3 cm, ça s’installe doucement. Mes contractions ne sont pas très longues ni insupportables donc je continue ma petite vie, je prends une douche, j’écoute la playlist que nous avons préparée pour ce moment, la lumière est très tamisée et l’atmosphère calme et douce.
Vers 6h, nouveau contrôle, Aurelie m’annonce que je suis à 4 cm (en réalité elle ment je suis toujours à 3), je suis démoralisée, je pensais vraiment être plus avancée dans mon travail, j’ai un gros coup au moral, je trouve le temps long et mon corps naze d’être si lent. Mon amoureux me prend dans ses bras, il me réconforte en me disant que nous n’avons jamais été si proche de rencontrer notre bébé, que j’ai réussi à me mettre en travail naturellement, que nous sommes à la Maison de naissance comme nous le souhaitions… Aurélie quant à elle me donne un sucre imbibé d’huile essentielle de sauge (un goût très désagréable que je garderai en bouche au moins 48h!!), effet placebo ou réel je ne serais jamais mais à partir de ce moment là les contractions sont devenues très intenses et ultra régulières, le monito qui a suivi a d’ailleurs été un véritable torture car on n’arrivait pas très bien à capter bébé, du coup je devais rester allongé sur le côté ce qui était intenable. Une fois terminé, comme le jour est levé Aurélie nous propose d’aller nous balader, il est 6h50 je crois. C’est un moment qui a marqué un tournent: dans le travail qui s’est réellement mis en route à ce moment. Mais aussi moralement, je suis partie découragée, j’avais envie de rentrer chez moi, de pouvoir tout arrêter, je ne voyais plus l’intérêt d’accoucher sans peri et puis je me trouvais nulle. Je crois qu’il fallait que je fasse le deuil de l’accouchement idéal qui durerait 2 heures, et puis peut être juste que je touche un peu le fond pour être ensuite plus positive. D’ailleurs à ce moment je me suis promise de me souvenir que c’était douloureux, et de ne pas raconter par la suite que c’était facile. A chaque contraction je tendais la main, Jérôme s’approchait et je me suspendais à lui. Je me remémorais les paroles des sages-femmes « pendant une contraction efficace on ne peut ni parler, ni marcher, on a l’impression que nos jambes ne nous soutiennent plus »… Ah ben là on y était! Jérôme a été d’un soutien sans faille pendant ce coup de mou, il a été très positif, encourageant et très compréhensif (notamment quand je lui demandais de se taire dès que j’avais une contraction).
Nous sommes revenus à 7h30 (d’un tour qui pouvait se faire en 10 minutes je pense), et à partir de là, j’ai laissé mes peurs, mes à priori, mes envies de côté, je me suis connectée à mes sensations, à cette partie de moi qui savait que mon corps s’était mis en route et que ça fonctionnait. Dès que le pic de la contraction était passé je relâchais tout pour optimiser le temps de récupération, et repartir de zéro pour la prochaine, entre chaque, je blaguais, je ne pensais pas à la douleur, j’accompagnais avec le souffle. Jérôme et Aurélie se sont installés pour un petit dej’, ils m’ont fait chauffer un thé et m’ont préparé une barre de céréales mais je n’ai rien pu avaler, j’ai préféré retourner sous la douche. Jérome m’a rejoint, il me passait le jet dans le dos pendant chaque contraction et puis entre il me changeait les idées, il trouvait ça fou comme je puisse passer de la douleur au rire en quelques secondes. C’est pendant cette douche (je crois) que le souffle n’a plus suffit, alors naturellement j’ai fait des sons, des « Aaaa » comme on faisait au yoga prénatal, ça marchait bien, ça allongeait mon souffle et mobilisait mon esprit. Aurelie est venue m’annoncer qu’elle avait appelé la deuxième sage-femme, je me souviens lui avoir répondu « mais tu m’as pas examiné, je suis peut-être toujours à 4 cm » (c’était encore un coup du cerveau qui angoisse et rationalise, car mon corps savait bien qu’on se rapprochait de la fin).
Laurine (la seconde sage femme) est arrivé quand je suis sortie de la douche, vers? 8h 8h30. Je ne l’avais jamais rencontré mais je l’ai tout de suite trouvé gentille, j’étais accoudé sur le lit, elle m’a glissé des coussins sous les genoux pour plus de confort, j’ai trouvé ça adorable. Je me souviens surtout de ses chaussettes de ballerines, vous savez ces chaussettes qui ne couvrent que les orteils et le talon.. comme quoi je devais souvent avoir le regard vers le bas. Je suis de nouveau allée sous la douche car c’est finalement là que j’étais le mieux. L’amoureux s’est amusé du fait que j’avais une bosse dans le dos… Les sage-femmes nous avaient parlé de la bascule du sacrum quand le bébé s’engage dans le bassin, on savait tous les deux que ça voulait dire que la rencontre se rapprochait. Et puis il m’a dit « tu perds les eaux » moi je ne sentais rien de particulier, mais quand la contraction est arrivée, je me suis accroupie et là oui j’ai perdu les eaux dans un énorme slatch, c’est étrange mais j’ai ressenti un grand soulagement, je me souviens avoir dit « ça soulage » et même avoir pensé à Anne Charlotte que je ne connais pas pour de vrai mais qui était ma référence Maison de Naissance, et qui avait décrit cette sensation dans son récit de naissance. Aurelie et Laurine m’ont rapidement fait sortir car elles savaient que ça allait aller vite maintenant, ils étaient trois à me frictionner avec la serviette éponge.
Les contractions qui ont suivies ont été les plus douloureuses, j’étais debout, mal installée, les « aaaa » ne marchaient plus, par contre moralement j’allais bien j’étais connectée à mes sensations, je sentais que j’allais bientôt rencontrer mon bébé. On s’est installé sur les tapis, (là je me souviens qu’il était 9h car une sage femme est arrivée à la Maison pour une consultation avec des futurs parents) moi accoudé au gros ballon à quatre pattes et Jérôme devant moi qui me tenait les bras, je roulais sur le ballon, j’étais bien, je visualisais mon bébé arriver, le col s’ouvrir comme pendant mes séances de sophrologie. Aurelie faisait de « l’écoute intermittente », cela signifie qu’une contraction sur deux, elle écoutait mon bébé pour vérifier son rythme cardiaque en tenant le capteur sur mon ventre. Et puis elle me massait le bas du dos avec une balle, je me souviens de cette sensation d’être si bien entourée et chouchoutée. J’ai demandé à ce qu’on me rapporte ma robe, mais Laurine me dit « t’embête pas dans quelques minutes tu seras en peau à peau ». Effectivement l’envie de pousser est arrivée avec la contraction suivante. Mais là encore un coup bas du cerveau, j’ai eu peur, peur de pousser car on imagine que c’est le plus douloureux, et puis juste peur de rencontrer ce bébé finalement, d’en finir avec cette aventure de la grossesse c’était maintenant et une partie de moi faisait marche arrière. Il parait que Aurelie a haussé le ton, moi je ne m’en souviens pas, je me rappelle juste de sa formule « débranche le cerveau ». Alors c’est ce que j’ai fait. Elle m’a glissé le sifflet dans la bouche (pas un vrai un comme ça) , ce qui a été révolutionnaire, il m’a permis d’allonger le souffle encore plus que les vocalises, et de récupérer entre chaque poussées. A la première j’ai senti la tête arriver, puis remonter à la fin de la contraction, à la seconde la tête s’est engagée et là c’était inconfortable, je me souviens avoir dit « vivement la prochaine contraction » (vous notez que je gardais le sens de l’humour). Et puis la dernière, la tête est arrivée et dans la foulée les épaules et tout le bébé…. Je ne serais décrire cette sensation, c’était magique, pas du tout si douloureux (bien moins que les contractions après la perte des eaux par exemple), et c’est juste fou de sentir qu’on met au monde un enfant. Comme mes mains étaient dans celles de mon amoureux je n’ai pas pu l’attraper alors Aurelie l’a déposé sous moi, j’ai baissé les yeux et avant de voir son visage j’ai vu son petit zizi, j’ai crié « c’est un garçon! ». Je me suis retournée pour me retrouver dans les bras de mon amoureux avec mon bébé sur moi, les yeux grands ouverts plongés dans les miens… c’était fou! La lumière traversait les persiennes entrouvertes, Jérôme a dit « il est quelle heure? » et quelqu’un a répondu « 9h50, on met 9h48 en heure de naissance?! ».
On s’est embrassé avec Jérôme, on lui a dit « coucou Loni, alors c’était toi dans mon ventre! ». C’était un moment merveilleux plein de douceur vécu en pleine intimité.
C’est assez fou d’accoucher naturellement car 15 minutes après, une fois le placenta sorti, je me suis levée, je me suis rincée sous la douche presque comme si mon corps était déjà passé à autre chose, ça m’a vraiment fait réaliser que la nature était bien faite, et que la vie était magique. Nous nous sommes installé dans le grand lit pour deux heures de calme en peau à peau alternée avec Jérôme. On nous a servi un petit déjeuner, Lorine avait ramené des viennoiseries et m’avait préparé un lait au miel, et c’était de loin le meilleur petit déjeuner de ma vie. Puis nous sommes rentrés chez nous 3 heures après (avec mon périnée intact, oui il fallait que je place cette information quelque part), mais ça je vous en parle demain.
En conclusion, je ne retiens que deux moments difficiles, le désespoir au moment de la promenade puis les contractions violentes après la perte des eaux, le reste me parait fluide, presque facile dans mes souvenirs. Je n’ai pas pensé une seule fois à me faire transférer pour demander la péridurale ni même ne pas y arriver, je pense donc que j’étais bien préparée. Je pense honnêtement que chaque femme peut y arriver si les conditions et la structure s’y prête et surtout si elle le souhaite! Je voulais aussi témoigner que la poussée n’est pas forcement le plus douloureux, c’est quelque chose qu’on entend lors des cours de préparation à l’accouchement mais qu’on a du mal à croire, personnellement c’est le moment que j’ai préféré, sentir son bébé arriver est juste génial et je suis convaincue que l’effort de poussée est parfaitement ajusté lorsqu’on sent la descente du bébé. Je félicite les femmes qui arrivent à se passer de la péridurale en milieu hospitalier avec un monito autour du ventre, une perf au bout du bras, du personnel moins disponible et en position gyneco, car pour ma part je crois que c’est surtout les possibilités de la structure et la confiance de ma sage femme qui m’ont portés pendant le travail. Je ressors de cette expérience avec un sentiment de bonheur d’avoir vecu tout ça si simplement et en pleine conscience, mais pas avec de la fierté finalement, juste avec cette conscience bien plus forte que la nature, le corps humain, la femme, la vie tout ça c’est magique, et précieux.
Voilà le site de ma Maison de Naissance
Je vous mets aussi le lien du travail d’une étudiante en journalisme sur la Maison de Naissance, on m’y voit pendant une prépa à l’accouchement et on voit ma sage femme.
Depuis j’ai crée un site dédié au 8 Maisons de Naissance en France.
edit: Je voulais juste rajouter que je ne fais pas l’apologie de l’accouchement sans péridurale, je trouve complètement légitime de vouloir en bénéficier.
Waouh, ton récit est génial ! J’aurais tellement aimé pouvoir accoucher dans une maison de naissance – ici la clinique a plutôt mal pris l’idée que je souhaite accoucher sans péridurale. Pour mon deuxième garçon, j’ai trouvé que « l’aide » que le personnel pouvait m’apporter était tellement à côté de la plaque que j’ai préféré rester seule dans ma chambre pour cette nuit de contractions ( et renvoyer aussi l’homme à la maison, histoire qu’il soit en forme pour s’occuper de notre petit bout la nuit suivante ).
Oui, ce serait bien qu’on arrive enfin a sortir les accouchements sans complications de structures hospitalières – on n’est pas malades, on veut juste accoucher !
oui juste savoir qu’il y a plein de possibilités pour acceuillir son bébé, et qu’on a ce choix… ça change déjà tout
c’est un très beau récit, merci de nous faire partager ce moment d’intimité!
je trouve ça extraordinaire, si j’avais eu un troisième, je suis certaine que j’aurais aimé me tourner moi aussi vers ce type de structure.
sinon je fais partie de celles qui ont accouchée à l’hôpital, mais sans péridural, les deux fois! mais ce n’étais pas voulu, c’est juste que mes loulous sont arrivés très vite, et avec le recul j’en suis très heureuse et assez fière aussi. du coup je reconnais bien les sensations que te décris!
et sinon je me demandais comment vous l’auriez appelé ce joli bébé si ça avait été une fille?
des bisous
Si c’était une fille nous l’aurions appelé Nine
j’étais sûre que j’allais aimer! on a les mêmes goûts <3
Bonjour, je vous suis sur IG, et je passe par ici de temps en temps ! Là, je ne peux pas ne pas commenter : Nine est le prénom de ma 2eme fille 💜… pour mon petit troisième, un garçon, j’ai décidé comme vous d’accoucher le plus naturellement r possible, mon hôpital propose une salle nature avec baignoire, lit rond, lianes… et un accompagnement sans péridurale. J’ai souffert bien sûr, mais adoré ! Joseph a 3 mois aujourd’hui et ça me semble si loin déjà… Quelle fatigue mais quel bonheur la vie à 5 🙂 Merci pour votre
quelle belle experience. Et quel est le prenom de votre premier?
Merci de partager ce moment magique avec nous <3 Tu as eu un merveilleux accouchement, totalement en accord avec tes choix et j'espère que ton témoignage permettra à de futures mamans de comprendre que l'on peut choisir et être actrice de son accouchement (tant que cela reste médicalement possible bien sûr).
Je suis tellement d'accord avec toi sur les sensations différentes avec et sans péridurale… Pour Martin on me l'avait posée tellement tôt que je n'avais plus rien senti et j'ai poussé dans le vide. Le fait de ne pas le sentir descendre ni sortir a fait que j'ai eu beaucoup de mal à créer un lien instinctif avec lui. Pour Basile ce fut différent, j'ai voulu faire le travail seule dans le jardin de la maternité puis dans ma chambre et sans monitoring . Le fait de ne jamais m'allonger était vraiment super, ça permet mieux gérer la douleur ! Finalement j'ai paniqué et on m'a posé la péri 15 minutes avant de pousser, malheureusement elle n'a pas fonctionné et j'ai eu super mal au moment de l'expulsion, bien plus que les contractions en fait ! Ça doit vraiment dépendre des femmes ou du gabarit de la tête^^
Un grand bravo en tout cas ! Je t'embrasse
C’est normal de paniquer surtout que tu ne t’étais pas préparée à accoucher sans peri, moi aussi j’ai paniqué.
Pour la douleur au moment de l’expulsion je pense que ça vient surtout de la position, la position gyneco ou même sur le côté ne sont pas physio et entrainent des douleurs plus intenses. Après oui ça depend surement des femmes mais je crois que la partie mentale est enorme surtout à ce moment prècis. Loni avait une tête énnoormme en plus!!
Très beau récit… qui m’a fait pleurer… j’ai accouché en décembre, un accouchement de rêve mais en hôpital. Un petit hôpital où j’ai vivre ça comme je le souhaitais, en me faisant confiance. Et oui, la nature est extrêmement bien faite, je ne cesse de me répéter ça depuis. Merci pour ce magnifique article !
oui le corps de la femme est quand même incroyable
ton récit est magnifique, j’en ai les larmes aux yeux, c’est une aventure avec un grand A, mais si bien racontée..bienvenue à ce petit Loni qui était attendu avec amour..
j’ai eu 4 enfants tous désirés bien sûr, tous nés sans péridurale (elle existait déjà) mais ça n’a jamais été évoqué, juste une différence avec toi, accouchements courts, je ne nie pas les douleurs, mais je connaissais bien l’anatomie et savais ce qui se passait (c’est mon métier)
gros bisous à Loni
C’est quoi ton métier?
j’étais généraliste, avec une clientèle féminine majoritaire..je ne travaille plus
Magnifique récit.
Merci pour ce partage de moments intimes mais merveilleux. Et très bien raconté.
<3
J’adore les récits d’accouchement … J’adore accoucher d’ailleurs.
Je n’ai pas raconté mes accouchements sur le blog, par pudeur sans doute et pourtant j’en garde des souvenirs merveilleux ! Bravo à toi.
du coup j’ai hâte de les lire!
Merci pour ce témoignage. J’y retrouve plein de choses de mon vécu puisque j’ai accouché en maison de naissance il y a 22 mois et rebelotte dans 7 semaines 🙂 !
C’est une expérience folle et magique !
Je me permets de revenir sur ta phrase » la poussée n’est pas le plus douloureux » je pense qu’on ne peut pas affirmer ça comme ça. La poussée n’a pas été le plus douloureux pour TOI (pour moi non plus d’ailleurs !) mais pour en avoir parlé avec des amies, certaines vivent ça comme le « pire » moment, comme une sensation d’écartèlement, de déchirement inimaginable et du coup d’une douleur indescriptible. De toute façon, en matière d’accouchement il n’y a aucun généralité à faire je pense !
Du coup, je pense qu’il serait plus juste que tu dises « La poussée n’est pas forcément le plus douloureux « ! Je chipote un peu mais c’est important je crois.
Encore merci pour tes mots émouvants
oui j’ai modifié dans le texte tu as raison de me faire nuancer.
Pendant mes cours de prepa mes sage femmes m’avaient expliqué que lorsque la position est bonne et qu’on est pret à vivre ce moment, ce n’est pas si douleureux… comme j’avais du mal à y croire, je voulais tout de même temoigner que ça pouvait etre vrai!
Merci pour ce récit de moments très intimes et intenses.
Je ne connaissais pas la maison de naissance PHAM (D’ailleurs le lien ne fonctionne pas chez moi…) mais c’est super, c’est tout près de chez moi alors sûrement pour un deuxième accouchement!! (Et puis on est sans doute un peu voisines aussi…)
oui le site beug mais le lien est bon.
Oui on doit etre voisines alors!
Encore bravo à la maman, le papa et bébé Loni pour cette grande aventure. De mon côté, trois accouchements sans péri en milieu hospitalier et un quatrième en vue pour l’automne. 😉 A chaque fois rapide, à chaque fois gynéco en retard. Au niveau des positions, je crois que finalement tu accouches dans la position qui te semble la plus naturelle, de toute façon tu n’en as plus rien à faire à l’instant T. ^^ Pour la première, j’ai fantasmé sur l’accouchement en baignoire mais lorsque la poche s’est rompue à 4cm et qu’elle a vu le méconium, la sage-femme a commencé à préparé la perf’. Environ 30 minutes plus tard, après m’avoir sortie des toilettes de force parce que « Madame, ça c’est votre bébé », elle m’a installée sur la table pour « vérifier » et s’est écriée : « Je vois les cheveux, poussez ! » Pour le deuxième, je l’ai eu ma baignoire et j’ai voulu rester dedans jusqu’au bout, mais j’ai finalement sorti ce bébé en faisant le pont au-dessus de la baignoire. Quant à la poche des eaux, comme je n’ai jamais désiré qu’on me la perce, il a fini par naître dedans. Pour le troisième, j’étais bien décidée à ne pas me laisser limiter par une position alors j’ai tout fait (baignoire, ballon, debout, 4 pattes, …) et j’ai encore fini sur la table parce que c’était le plus logique à ce moment-là. La poche des eaux ? Quand on me demandait si je voulais qu’on me la perce, je répondais que non, que ça devait rester naturel, que je me souvenais des contractions intenses juste après (pour ma fille), que de toute façon je ne pouvais pas avoir un deuxième enfant né coiffé (comme mon fils). Et beh Loulou est resté dans sa poche jusqu’à passer sa tête, c’est alors qu’elle a explosé et inondé Papa et les deux sage-femmes. Haha !
Alors pour le quatrième…
C’est genial un bébé coiffé, c’est super rare!
J’y ai pensé à un moment, je trouvais que la poche tardait tellement à rompre.. Mais non
Merci de partager ce récit. J’en ai lâché une petite larme, j’avoue…
Il m’a fait repenser à la naissance de ma fille, un jour après Loni…. A l’hôpital, avec une péridurale. Et pour autant, il y a des éléments de ton expérience qui font écho, comme chez toutes les femmes c’est évident : la peur de ne pas savoir ce qu’est le début d’un travail sans intervention (je n’avais jamais eu de contractions!), le moral qui flanche (oh punaise, je ne vais jamais y arriver!) et puis qui remonte (allez allez, bientôt bébé), les sensations corporelles lors de la poussée (je n’avais rien senti pour le 1er, cette fois, j’ai vraiment suivi et participé, et oui même avec la péri!)… et bien sûr, la douceur et l’amour qui nous inondent dès la rencontre.
Félicitations à toi.
PS : pour mes deux enfants, j’ai choisi d’accoucher à l’hôpital, et choisi ma maternité, pour une seule et bonne raison (bon, en plus du fait que je suis douillette et que faire sans péri, jusqu’ici, je n’aurai pas pu l’imaginer), je voulais absolument faire un don de sang de cordon…
1 jour après Loni… <3
C'est rigolo!! Comment s'appele ta fille?
Je ne fait pas l'apologie de l'accouchement sans peri... avec c'est très bian aussi!!
Bonjour,
j’ai eu trois enfants et j’ai accouché de ma fille sans péridurale il y a trois ans dans un hôpital semi – privé.
en lisant ton récit, je me rends compte que tu as été extrêmement bien entourée et surtout bien préparée.
Je regrette avoir écouté les uns et les autres qui m’avaient vendu du rêve pour une clinique à côté de chez moi, car pour mon troisième accouchement , j’ai été suivie par un médecin que je n’aimais pas, mon fils est né il y a 22 mois, dans une atmosphère délétère ( mépris de la sage femme par le gynéco, disputes très/ trop audibles à côté de la salle d’accouchement à cause d’un manque de personnel ( qui ont engendré la rupture du calme qui aurait dû avoir lieu suite à la poussée), inhumanité du cadre de santé lors du séjour à la mater). Compte tenu de ces circonstances inappropriées, je voulais te remercier car ton exemple confirme bien la règle à savoir : suivre son instinct et surtout faire ce qui nous semble être bien/ bon pour nos enfants.
Je garde ce goût amer pour ce troisième accouchement, et te félicite pour tout ce que tu entreprends, la vie te sourit car tu es rayonnante!
C’est dommage pour ce troisième accouchement… oui il faut suivre son instinct et se faire confiance.
Moi même je me suis beaucoup justifiée de ce choix auprès de proches (ou moins proches) qui trouvaient ça bizarre, pas sur, trop de hippie etc… La pression exterieure est présente même pour les choix les plus intimes 🙁
Ton récit est superbe, autant qu’a dû l’être cette naissance !
Bravo pour tout, je crois aussi que la nature est vraiment très bien fait si tant est qu’on ose l’écouter un peu!
oui et c’est agréable de constarer qu’on a eu raison de se faire confiance
Merci pour ce récit qui donne tellement envie ! C’est tellement important de promouvoir ce genre d’alternative. C’était mon rêve lors de ma première grossesse mais à Paris les places sont chères et je n’ai pas pu obtenir de place en maison de naissance. J’ai fini dans un hôpital du tout médical d’où je suis sortie traumatisée avec une perte énorme de confiance en moi. Mon second accouchement à la clinique des Lilas m’a réconcilié avec l’accouchement mais j’ai perdu cette confiance en mon corps, j’ai le sentiment ancré en moi qu’en ce qui me concerne j’ai le sentiment la nature n’est pas bien faite. J’en profite pour te féliciter encore une fois pour ton merveilleux petit garçon !
Ah c’est dommage que le 2eme accouchement n’ait pas réussi à te reconcillier avec ta propre confiance en toi!
Il faudra un troisième pour y arriver! 😉
Très beau récit! J’ai les larmes aux yeux car tes mots font écho à mon accouchement…2 jours avant le tien! Pour mes 3 accouchements, je n’ai jamais voulu de péridurale et je me fais confiance…Je n’ai jamais eu d’appréhension me disant que toutes les femmes du monde, nos mères, nos grand-mères y sont arrivées…Et, on gère apparemment mieux les poussées sans…Et puis, pour finir, comme c’est ma décision, j’assume sans doute plus facilement les douleurs… Je passe pour une extraterrestre quand je dis que c’est douloureux mais pas plus que ça! Effectivement quand le bébé passe c’est magique, on ressent tout…donner la vie prend tout son sens…et ce n’est pas douloureux… (enfin presque) Le moral y est pour beaucoup: si tu as peur d’avoir mal t’as plus mal, j’en suis persuadée…Pour Ruben et Gaspard mes accouchements ont duré à peine 2h entre la première contraction et l’arrivée du bébé, je suis une chanceuse! A chaque fois l’équipe médicale était bluffée par mon calme et mon silence! C’est ma fierté personnelle! lol Heureuse que tu aies enfin vécu l’accouchement dont tu rêvais! Et le principal finalement dans tout ça c’est que le bébé et la maman soient en bonne santé…Je vois que c’est le cas: votre petit Loni est trop choupinou et toi, toujours aussi radieuse…
Oh c’est super ces accouchements parfaits!!
Pour Loni ma sage femme compte que mon accouchement a duré de 6h à 9h48 car avant pour elle ce n’etait pas du vrai travail! M’enfin moi je ressentais bien des contractions quand même!!!
Et alors il est comment ce bébé Gaspard? Raconte moi?
Merci pour ce partage. je ne m’en sens pas le courage pour mon 1er accouchement. mais peut-être le suivant qui sait 😉
Je te comprends completement!! Bonne fin de grossesse
J adore les récits d’accouchement! Je n ai pas bien compris pourquoi vouloir un accouchement si naturel, mais le déclencher ? Pour éviter un accouchement en maternité ? Ou juste parce que tu en avais marre ? ( Ce que je comprends !! 😉) . Pour ma part j ai connu deux accouchements presque similaires le premier avec une rachi anesthésie posée au moment où j’aurais du pousser et un deuxième sans. Il n y a pas photo, j ai préféré le deuxième !
Cet accouchement n’a pas été déclenché contrairement aux deux premiers.
Tu parles du decollement des membranes? Ce n’est pas un declenchement, c’est juste une petite manoeuvre manuelle (un toucher du col un peu appuyé).
Salut
Trs beau récit. Juste pour consoler celles qui, comme moi, n’ont pas de maison de naissance dans les parages, j’ai accouché pour mon deuxième dans un immense CHU de niveau 3, et pourtant j’ai vécu un accouchement très naturel, sans monitoring, j’ai accouché accroupie, je n’ai pas vu de docteur juste une sage femme qui m’ aidée avec huiles essentielles et acuponcture.
C’était merveilleux. Après l’accouchement j’ai fait une hémorragie du post partum (aucun lien avec l’accouchement, imprévisible, la faut à pas de chance) et enfin de compte c’était très bien d’être dans un hopital pour me réanimer et intervenir en urgence.
c’est super
Quel magnifique récit ! Ca a du être un bel accouchement 🙂 Félicitations à vous, au papa et bienvenue au petit Loni !
Lorsque j’ai accouché, un an et un jour avant vous ;), j’avais vu la salle nature de la clinique et me demandait bien ce que ça pouvait faire d’accoucher « nature »…
En suivant votre préparation sur le blog et votre récit, ma vision évolue et je me dis pourquoi pas pour le deuxième…
Merci 🙂
c’est bien juste de savoir qu’on a le choix je trouve
Je n’ai qu’une seule expérience de grossesse et d’accouchement. E t j’ai détesté être enceinte, j’ai détesté le suivi médical, j’ai détesté le déclenchement de confort pour le gynéco, j’ai détesté grelotter après la péridurale (merci la couverture de survie fournie), j’ai détesté la préparation méthode Bonapace que j’ai toujours perçu comme une arnaque où seul le papa pense qu’avoir mal ailleurs fera oublier la vraie douleur, j’ai détesté les kilos qui s’accrochent …
Bref, je n’ai rien aimé. J’ignore si une maison de naissance aurait pu me plaire …
😉 Pas sur, ce n’est pas magique non plus. Ce n’est pas obligatoire d’aimer être enceinte, par contre c’est important je crois que de bonnes conditions soient réunuies pour bien rencontrer son enfant, et j’espère que ce fut ton cas, que tu as pu créer un joli lien immediatement avec ton bébé
Quelle belle expérience! Merci pour ce récit qui fait rêver.
J’aurai tellement aimé accoucher en maison de naissance. Malheureusement il n’y en a pas près de chez moi et le plateau technique a fermé en janvier alors que la naissance de mon petit est prévue en novembre. Dans mon malheur j’ai tout de même la chance que la maternité de ma ville (tu y es passée récemment si j’en crois tes articles récents 😉 ) soit très « pro accouchement physio » et nous espérons mon mari et moi parvenir à gérer cet accouchement même sans la présence permanente d’une sage-femme.
Il n’empêche qu’il est tout de même scandaleux que nous n’ayons toujours pas le choix d’accoucher comme nous le souhaitons.
toutes mes félicitations pour ta grossesse, profites en bien (je suis déjà nostalgique) .
Je te souhaite une merveilleuse rencontre!
« Je félicite les femmes qui arrivent à se passer de la péridurale en milieu hospitalier avec un monito autour du ventre, une perf au bout du bras, du personnel moins disponible et en position gyneco, car pour ma part je crois que c’est surtout les possibilités de la structure et la confiance de ma sage femme qui m’ont portés pendant le travail. »
J’ai fait cela 🙂 et j’en suis vraiment très très fière !
J’ai été sous péridurale pour ma 1ère (après un décollement au jour du terme qui a déclenché 48h de faux travail…), parce que j’en pouvais plus, je voulais juste ne plus avoir mal pour dormir un peu…
Donc pour mon second (ou comme toi je ne connaissais pas le sexe et comme toi c’est un garçon 🙂 ), j’avais anticipé un peu : je ne voulais pas de décollement. Nous avons été au cours d’hapto pour la préparation, et je dois dire que ça m’a carrément bien aidé à vivre sereinement le début du travail (déclenché par rupture de la poche à 1 semaine du terme). Puis, j’ai eu la chance de passer en chambre physiologique, où tout le travail se déroule où on veut (dans la baignoire pour ma part) et juste la fin sur la table d’accouchement. J’ai été en position gynéco durant 30min, quand je n’ai plus réussi à tenir sur le côté au moment de la poussée. J’ai vraiment eu une super sage femme qui m’a demandé une seule fois si je voulais ou non la péridurale, puis m’a soutenu dans mon « si je peux faire sans, j’aimerai faire sans » et mon conjoint a fait un super boulot pour m’aider à gérer la douleur (même s’il ne s’en rend pas compte, il a eu l’impression de servir à rien)
Contrairement à toi, je déteste le moment où on sent la tête du bébé. Notamment, parce que chez moi, dans mes 2accouchements cela a duré plusieurs contractions, genre 4/5 et que c’est vraiment une sensation étrange où on a juste envie que le bébé sorte pour être soulagée.
Pour mon troisième (s’il y en a un, mais nous l’espérons) accouchement, si je le peux j’irais en maison de naissance également !
Merci pour ton temoignage et bravo à toi pour cette jolie naissance..
Du coup je te souhaite un troisième bébé… juste pour le plaisir!
Je prends enfin le temps de passer par ici – merci Louison de faire une très longue sieste aujourd’hui ^^ J’ai eu les larmes aux yeux, quel bel accouchement ! Je voulais accoucher en maison de naissance aussi mais à Paris, il n’y en a qu’une, et je n’ai pas eu de place :/ On devait être 50 à la réunion d’infos, pour 7 ou 8 places… j’étais déçue ! Finalement j’ai accouché à l’hôpital, sous péridurale alors que j’en voulais pas, mais j’en garde un très beau souvenir quand même <3 J'ai hâte de raconter tout ça sur mon blog ! Des bisous à toi et au magnifique Loni !
oui j’ai une chance folle d’habiter en province, ici ce genre de structure n’a pas tellement la côte et il n’y a « presque » pas de liste d’attente!
la péridurale n’est pas un echec, ce qui compte c’est la rencontre je pense, et plus on peut la soigner mieux c’est.
J’ai hâte de te lire!
Et tu sais ça me touche beaucoup que tu sois venu ici,
Amandine,
Je suis au travail, derrière mon bureau et je suis complètement émue… Je suis aussi réconfortée dans mon choix (surtout quand j’entends des gens autours de moi me dire qu’ils ne comprennent pas pourquoi je veux « souffrir »).
Merci pour ce beau témoignage. Il m’a donné beaucoup de force.
On est des guerrières et notre corps est vraiment plein de sagesse..
Je viendrai régulièrement lire tes articles, je me retrouve complètement dans ta façon d’écrire et de transmettre.
A bientôt,
Estefania.
Honey Mum
oui n’écoute pas trop les autres… J’ai du beaucoup TROP me justifier pendant ma grossesse et une fois mon bébé né, plein de copines qui me trouvaient folles ont finalement trouvé ça juste génial!
Quel récit merveilleux. Je découvre cet article grâce à celui d’Elisa (Et Dieu Crea) à qui tu as écrit. J’ai assisté en tant que stagiaire à deux accouchements médicalisés et une césarienne. Je suis sortie de là en me disant qu’il était hors de question que je subisse une césarienne (à moins que mon bébé soit en danger) tellement ils maltraitaient le corps de la femme sur la table. Quant aux deux autres accouchements, je trouve la position sur le dos inconfortable en temps normal, je ne dors que sur le côté, ne lis que sur le côté, etc… Alors tout naturellement, il est hors de question que j’accouche dans cette position. Quant aux douleurs, il n’y a que l’eau chaude (ok, brûlante) qui me calme lorsque j’ai mes règles ou toute autre douleur, alors il me paraissait évident d’avoir accès à une douche à volonté. Je sais qu’il existe ce qu’ils appellent des « chambres de naissances » avec la baignoire, le lit, le ballon, le rocking chair, l’accès à la douche, l’accouchement non médicalisé mais tout de même dans un hôpital. Je suis auxiliaire de puériculture, et je ne savais même pas qu’il existait carrément des maisons de naissances (j’ai l’intention d’éplucher le site que tu mentionne d’ailleurs), ça craint. L’idée d’imposer mon accouchement idéal me fait un peu peur, mais je crois que je n’hésiterai pas forcément à aller accoucher à plusieurs kilomètres de chez moi si il le faut – si je peux. Je pense en effet que si les femmes savaient, certaines femmes en tout cas, elles n’hésiteraient pas à accoucher et à être bien entourées par des sages-femmes et des lieux aussi doux que ceux dont tu nous parles. Bravo pour ce récit, bravo pour tout ce que tu met en œuvre. Je met ton site dans mes blogs à explorer de fond en comble, alors, à bientôt ! 🙂