Le deux juillet, c’était les 2 ans de notre petite cerise! J’aurais adoré lui préparer une belle fête comme j’aime le faire pour ses frères et sœurs. La vérité c’est que plus son anniversaire approchait, plus je sombrais dans la mélancolie. Ce n’était pas de la nostalgie, c’était sans doute aidé par la fatigue de fin d’année scolaire, c’est Jérôme qui a mis des mots dessus: je revivais quelque part en moi le dépassement de terme qui a précédé la naissance de Junon. J’étais de nouveau plongée dans cette sorte de néant, cette moiteur qui me rendait si passive, spectatrice. Je me suis souvenue de son premier anniversaire, de ma difficulté de bricoler quelque chose pour sa fête, de mon manque d’entrain à rechercher un petit cadeau…. J’avais déjà vécu ça l’an dernier.
J’ai pourtant beaucoup cheminé sur cette expérience du dépassement de terme que j’ai vécu difficilement, et objectivement je n’ai pas du tout l’impression d’en porter des séquelles, mais il m’a fallu admettre qu’à la date anniversaire quelque chose se rejouait en moi. Et que si une partie de moi aimerait être dans la joie des préparatifs, une autre partie de moi me tire vers le bas, me vide de mon énergie et de ma créativité. Finalement, ce qui a m’a aidé, c’est juste de le comprendre et de l’accepter, d’arrêter de culpabiliser et de demander de l’aide. C’est à ma sœur que j’ai fait un message 48h avant la fête. Je lui ai dis « J’aimerais vraiment lui faire une jolie fête mais j’y arrive pas et ça me rend triste. Est ce que tu pourrais faire un petite affiche pour ses 2 ans, ça fera la déco »
Non seulement elle l’a fait, alors qu’elle avait bien d’autre choses à faire, mais elle a même ajouté une guirlande à l’effigie de Junon. Et elle est arrivée avec un punch et le cadeau parfait pour Junon.
Le jour J, j’allais mieux, car je crois que à l’inverse le jour de la naissance de Junon n’est que joie dans mon corps et mon cœur. J’ai cuisiné tout l’après-midi et rassemblé plein de petites décos cerises. J’étais heureuse d’être remontée à la surface et après ces journées tristes, chaque petite chose avait une saveur décuplée pour moi.
C’était finalement une soirée très simple, un mardi soir de fin d’année scolaire. Un gros apéritif et un buffet de desserts, une brochette de cousins cousines trop heureux(ses) et beaucoup d’amour autour de Junon.
Son papa lui avait trouvé une boite de playmbil 123, mais elle n’a au d’yeux que pour sa nouvelle poupée vanille et le porte bébé.
Une jolie fête pour ma petite Junon. Je suis très émue en revoyant ces images après quelques semaines.
(et merci Laurène pour tout)
Quelle chance d’avoir une soeur qui est là quand tu en as besoin !
Un bel anniversaire pour votre petite Junon.
Génial cette fête !
Comme tu racontes bien ce qui s’est passé en toi et comment tu as cheminé …