Ces vacances de février était un véritable point d’interrogation. Confinement, interdiction de changer de régions, couvre feu… tous les scenarios étaient envisagés. Alors évidemment, nous avons hésiter, douter. Face à l’incertitude il y a plein de façons possibles de réagir, et toutes sont légitimes. Pour notre part, nous avions besoin de projets, de programmer de l’ailleurs, de s’évader au moins quelques jours mentalement, même s’il faut finalement annuler.

J’ai formulé le vœu de découvrir un endroit jamais vu, je voulais de l’exotisme, poser mes yeux sur un paysage nouveau pour moi. Alors en amoureux des Hautes Alpes, on a choisi le Queyras.

Le Queyras est un parc régional mais aussi la vallée des Hautes Alpes qui mène à l’Italie. C’est un territoire très préservé connu pour la randonnée et le ski avec plusieurs sommets à plus de 3000. Au milieu coule le Guil qui traverse 8 communes. Nous avions posé nos valises à Château Ville Vieille, dans un petit hameau sur les hauteurs. Voilà la jolie maison dans laquelle nous avons séjourné.

Le jour de notre arrivée il a neigé, nous avons exploré le hameau à pied et fait un peu de luge à Molines en Queyras.

Nous avons eu un immense coup de cœur pour le village de Saint Véran, une carte postale figée dans le temps, perchée à 2000m d’altitude. Cette promenade dans le village le plus haut d’Europe nous a enchanté. Nous avons admiré les balcons et les toits en bois traditionnels, mais également les très nombreux cadrans solaires.

Ensuite, nous avons filé à l’autre bout du Queyras pour pique niquer à Ristolas et faire de la luge dans des pentes de poudreuse toute vierge.

Nous avons pris plaisir à explorer le petit hameau Les Meyries, où nous logions. Et nous avons fait de la luge du côté du Rouet.

Nous avons adoré faire du ski de fond à Arvieux. Le domaine est très sympas, idéal pour les débutants que nous sommes. Les grands comme les petits se sont régalé. Et comme nous avons beaucoup aimé ce secteur, nous y sommes revenus le même jour à la tombé du jour pour notre traditionnelle session de luge.

Le dernier jour, nous avons redécouvert le paysage sous un épais manteau de neige. Nous avons patiné à Aiguilles et poussé la route jusqu’à Abries.

J’ai presque hésité à vous parler de cette région ici, tant nous avons eu la sensation de découvrir le secret le mieux gardé de France. Cet endroit un petit bijou caché au milieu d’immenses sommets. L’urbanisation est très limitée, la nature omniprésente. Ce fut vraiment un voyage en terre sauvages et inconnues, le dépaysement que je recherchais fut au rendez-vous.