La charge mentale est un concept assez récent dans notre langage. Il faut dire que ce terme semble tellement faire écho à des ressentis et situations intimes, qu’il a été très facile de se l’approprier.
Bon alors la charge mentale c’est quoi?
La charge mentale désigne la quantité d’énergie nécessaire au cerveau pour effectuer une tâche, un travail, un rôle.
Elle pourrait être résumée à l’ensemble des sollicitations du cerveau avant, pendant, et après l’exécution du travail. Ce terme ne désigne pas la charge mentale réservée à la ménagère comme c’est souvent le cas dans le langage commun, c’est vraiment une idée transposable à tous les pans de nos existence, dans le travail, le couple, l’école, la parentalité etc. Elle concerne les hommes comme les femmes, qui sont identiques sur un plan cognitif. Les hommes témoignent d’ailleurs volontiers de la charge mentale qu’ils ressentent au travail.
Mais aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la charge qui repose particulièrement sur les femmes, en dépassant le fait individuel pour comprendre comment cela peut être une constante culturelle.
La charge mentale reposant sur les femmes a été popularisé en 2017 par Emma Clit, auteure de BD féministes qui l’a tellement bien illustrée que toutes les femmes (quasiment) s’y sont reconnues.
Jusque là, nous nous battions dans notre coin en disant « j’en ai plein la tête », « j’ai pas besoin que mon conjoint m’aide, ou exécute mes ordres, j’ai besoin qu’il prenne en charge »… et la plupart du temps cela était assez mal compris. Cette BD a donc fait un effet incroyable dans la société et les couples, tant le concept de charge mentale y était bien expliqué.
La charge mentale des femmes dans les faits
Les différentes études sur la répartitions des tâches domestiques et parentales attestent que les femmes en exécutent les 2/3. Mais il est probable qu’elle en prennent en charge encore plus. Il y a en effet plein de tâches pour lesquelles les femmes demandent à leur partenaire de s’en occuper, en absorbant elle-même la charge cognitive. Il y a également toute la pensée avant d’effectuer les tâches qui est impossible à mesurer statistiquement. Par exemple, on peut calculer le temps que passe un parent à acheter des habits à son enfant, mais pas le temps à réfléchir que l’enfant a grandi, qu’il ne faut pas oublier de lui racheter un vêtement, que telle boutique fait une braderie, que peut être, on pourrait récupérer les affaires d’un neveu etc. Toute cette gymnastique mentale prend plus de temps que de réaliser l’action finale. Il est donc indiscutable que la charge mentale des femmes et plus importante que celle des hommes quand ils sont en couple (encore plus quand ils ont des enfants).
C’est parce que la charge mentale est invisible qu’elle est difficile à mesurer et à questionner en profondeur.
Ce que l’on sait c’est que les femmes ne sont pas biologiquement programmer pour faire de bons officiers ou manager domestiques. Et bien que ce mal-être, cette surcharge, soit vécue de façon personnelle (intime même), c’est un problème culturel si elle ne repose quasi que exclusivement sur les femmes. Les femmes sont de plus, aujourd’hui, majoritairement actives, ce qui signifie qu’elles cumulent charge mentale de travail et charge mentale maternelle et domestique. Or ce n’est pas simplement l’addition des 2 (ce qui déjà est énorme), c’est un chevauchement permanant des temps de vie dans l’espace cognitif, qui crée un une charge sans fin. (C’est ce que la sociologue Monique Haicault expliquait déjà dans un essai de 1984)
Après la prise de conscience?
Si après 2017, tout le monde s’est accordé (enfin surtout les femmes) à dire que c’était pertinent cette notion de charge mentale. Que effectivement elle reposait sur les femmes, que ce n’était pas égalitaire… Les solutions proposées se sont concentrées au champ de l’intime et du personnel!
Je vous explique. Que voit-on fleurir depuis cette petite révolution de la charge mentale? On voit des experts, des psychologues, des coachs (femmes ou hommes) qui s’approprient le sujet comme « une question de couple », ou « un problème de communication ». Finalement quelque chose qui n’a pas lieu de se régler au niveau culturel, puisqu’il peut s’améliorer à l’intérieur des foyers.
Et de « problème de couple »…. c’est bien vite devenu « problème de femmes ». Vous me suivez? C’est à dire que les solutions que l’on présentent médiatiquement n’existent que pour aider les femmes à sortir de leur propre surcharge… Parce que finalement ces bonnes femmes, on peut peut être les culpabiliser de n’être pas assez organisées, détachées. On va leur proposer des outils (qui s’achètent ou se partagent entre femmes) pour faire des to do list, du batch cooking… on va leur reprocher de ne pas assez autonomiser leurs enfants… voire pompon: d’infantiliser leur mec!!
D’un sujet politique et social on est passé à un problème de femmes contournable à renfort de to do List et de méditation. (Je cite là Emma Clit dans sa BD des Princes pas si charmants)
Et finalement ce qu’on retient aujourd’hui de cette question de la charge mentale… c’est que ce sont les femmes qui en sont responsables. Soit parce qu’elles veulent tout contrôler, trop bien faire, qu’elle ne laisse pas la place à leur conjoint, qu’elles sont mal organisées…
Mais alors, on fait quoi?
Déjà on arrête de toujours revenir à l’individuel pour voir le problème en grand! Pour entrevoir le système qui permet cette charge mentale feminine.
La charge mentale ne résulte pas d’une défaillance de la femme comme on voudrait nous le faire croire mais d’une répartition genrée des tâches. Je vous vois vous affoler derrière vos écrans en disant « ah non moi mon mec il passe l’aspi! ». C’est justement le soucis, de toujours revenir à soi, à son expérience. Moi aussi je suis toujours tentée de me dire que je suis une privilégiée du système car mon mec fait plein de trucs… et même sans que je lui demande. Mais si je prends un peu de hauteur, je vois bien que aussi libres qu’on voudrait être, on répond à des automatismes et attentes genrées qui sont culturels.
Aujourd’hui encore le domaine du soin (dit « care » in english dans les propos féministes) est majoritairement réservé au femmes dans la sphère professionnel comme privée. Et ce sont toujours les mamans que l’école et la crèche appellent quand il y a un petit bobo. D’autre part les femmes subissent une pression beaucoup plus importante concernant l’état de leur maison, et cela est toujours sociétal et non de l’ordre de la personnalité. Les femmes subissent également une importante pression à être une bonne mère (voire mère parfaite). Je vous laisse écouter ce podcast à ce sujet. Et ça c’est bien lié à une éducation.
D’autres part, c’est également une construction social, que le travail domestique c’est presque rien, ça ne vaut pas grand chose. Pourtant si c’était marchand cela représenterait 30% du PiB (Source). Les femmes n’ont pas appris à revendiquer cette activité comme un réel travail. Les femmes n’ont pas apprit non plus à politiser leurs revendications… pourquoi? Ben parce que la politique c’est toujours un truc masculin. Donc c’est normal que ça leur paraisse plus simple et immédiat d’acheter un livre sur l’organisation que d’organiser une grève mondiale des femmes. La conséquence c’est que du coup nous vivons ces problématiques seules dans notre coin.
Enfin, pourrions nous déjà cesser de nous diviser et nous juger entre femme. De perpétuer cette pression en scrutant les intérieurs des unes et des autres, en toisant les tenues des enfants de notre voisine ou en désignant sa collègue de « négligée » ou « pas assez féminine ». Toutes ces petites remarques anodines que nous entendons et prononçons chaque jour ne font que alimenter cette charge mentale.
Pourtant c’est bien là que nous sommes le plus forte et efficace: ensemble! Et si, en plus, des groupe de parole pour les jeunes mamans, si en plus, des groupes Facebook sur l’organisation (ce qui est très bien hein!) on développait des groupes de paroles sur les luttes féministes, sur les mécanismes du patriarcat, qui seraient accessibles à toutes, on aurait tout à y gagner!
Il faut que nous les femmes, on accepte que nos difficultés personnelles soient aussi politiques (rappelez vous c’est la révolution de la deuxième vague.. oui je fais des petits tests pour voir si vous avez bien suivi).
Et en attendant, on questionne le monde et notre système, surtout on propose à tous les hommes de notre entourages d’y réfléchir (sans ricaner si possible). On forme nos mecs une bonne fois pour toutes à ce sujet, pour qu’ils soient parfaitement autonomes et on partage équitablement les tâches! Mais en tout cas, on se culpabilise pas, le problème ce n’est pas nous individuellement.
Pour cet article, comme vous pouvez le constater, je me suis beaucoup aidé des BD de Emma Clit
PS 1: J’ai demandé à Emma pour utiliser 2 de ses illustrations, on est ok sur la propriété intellectuelle.
PS2: Je ne dénigre absolument pas tous les outils personnels qui nous permettent d’alléger cette charge mentale. Au contraire même, je suis évidemment pour tout ce qu’il peut améliorer la santé mentale. Mais je vois ça comme un pansement sur une plaie à suturer, vous voyez ce que je veux dire?
Bonjour Deborah, je ne laisse jamais de commentaires mais ces deux articles sur le féminisme sont vraiment une bonne idée….merci a toi de prendre le temps de partager….
Céline
C’est trop gentil! Merci de m’encourager
Bonjour,
je suis entièrement d’accord avec toi !
Tes articles sur le féminisme me font beaucoup penser à des chansons d’Anne Sylvestre :
– « Frangines » (sur le fait que la société préfère que l’on s’oppose entre femmes… diviser pour mieux régner en quelque sorte)
– « Clémence en Vacances » (qui ne traite pas de la charge mentale, mais qui en dit long sur ce qu’on attend des femmes dans la société).
Bonne journée et encore merci (je me sens moins seule !!)
Merci, je vais aller écouter ces chansons!
Tellement, pour Clémence en vacances !! Merci de me faire penser à Anne Sylvestre, je suis aussi allée réécouter « J’aime les gens qui doutent » !
Merci beaucoup pour les chansons !
Bravo et merci pour ce bel article fouillé ! Quel bonheur de (re)lire du contenu de cette qualité sur des blogs authentiques !
Rho ben voilà un commentaire vraiment trop sympa! Merci à toi pour ta fidélité et tes réflexions toujours si pertinentes
Bonjour Déborah,
Merci pour cette article, pour en revenir à ma petite personne (quand même), j’ai comme toi beaucoup de chance pour le partage des taches, mais la charge mentale est quand même grande, alors oui je fais des to do list, mon conjoint se moque mais quand c’est écrit je n’ai plus besoin de me le répéter en boucle dans ma tête pour ne pas oublier. J’ai aimé le confinement pour ce coté là, j’ai appelé cette période « ma pause sociétale » plus besoin de toujours faire quelque chose le weekend, qui inviter, ou aller, quelle expo faire. Juste profiter et ça m’a reposé. Le train train à vite repris son cours mais cette parenthèse a été bénéfique. Mon cerveau arrive à faire des pauses et à profiter de l’instant présent. Merci pour ce bel article.
oui je comprends. Notre charge mentale peut aussi etre saturée par tout un tas d’obligations sociales. Il faut apprendre à dire non.
Merci ma Deb, encore un article particulièrement intéressant. Il m’apporte vraiment beaucoup de piste de réflexion !
J’ai hâte de lire les suivants !
T’es trop gentille
Bonjour,
Merci beaucoup pour ces articles de fond, et merci pour la découverte du podcast « les couilles sur le table », vraiment passionnant et une vrai prise de conscience.
Au plaisir de lire la suite!
Cat.batt
Bravo et merci Déborah pour cet article et puis le précédent aussi sur le féminisme. Ils sont construits, documentés et argumentés, tout ce que j’aime lire.
Il apporte réflexion et nouvelles perceptions. Merci !
Merci Déborah pour cet article très complet et fort bien illustré ! Comme d’habitude je me régale de te lire et même si je commente rarement, je suis très souvent là:::
Super article! Je n’avais pas commenté ton précédent, voulant le relire au calme, puis… emportée par le rythme de la vie je ne l’ai pas fait.
C’est sûr que c’est sociétal: p….. de société patriacale… je suis actuellement enlisée dans cette surcharge mentale, psychique qui impacte ma santé physique et psychique. Impossible pour moi de prendre du recul pour l’instant.
L’unité des femmes me paraît indispensable pour refuser certaines choses, en effet. Et les livres de recettes toutes faites pour alléger la charge mentale féminine ne sont qu’un business de plus qui se nourrit de nos difficultés (créés par ce système) et de notre envie d’agir, et de notre perfectionisme.
Si l’ on regarde ce qui s’est passé lors du confinement et qui continue aujourd’hui, les femmes ont géré les enfants, leur travail, le besoin de calme de leur compagnon pour travailler et les nouvelles injonctions déguisées sous ce « temps disponible »: repas sains, pain, yaourts, dessert maison…. c’est le fait que les femmes s’en chargent qui me gêne. Bref, vive l’éducation de nos enfants et les oublis volontaires de notre part pour faire bouger tout ça!
je partage tout a fait ton point de vue ! j ai remarqué aussi tous ces comptes sur insta notamment qui parle d organisation, de rangement pour etre plus productiVE, epanouiE…bref qui parle aux femmes….meme l allegement de la charge mentale reviendrait exclusivement aux femmes !?😒 et ton article arrive pile au moment ou je commence la lecture de « tu seras un homme feministe mon fils », donc les sujets du feminisme et du genre m interessent particulierement !😊
Merci Debohra ! Bravo ! Je ne laisse jamais de commentaires mais ces deux articles sur les femmes sont vraiment bien écrits, il me fallait te le dire 😉 Et pleins de ressources en plus dans les commentaires… Je t’embrasse
Bonjour Déborah,
Premier commentaire bien que je te lise depuis longtemps ! Un grand bravo pour tes derniers articles, éclairants, documentés et qui alimentent la réflexion ! C’est un plaisir de te lire, ton blog est un espace chaleureux et bienveillant, on en a bien besoin ces temps ci!Merci!
Merci pour cet article de fond. Juste une remarque, je suis enseignante et quand j’ai débuté, j’appelais toujours le papa quand il y avait un petit souci, un gamin malade par exemple. Systématiquement, le papa me répondait d’appeler sa femme. Alors pour gagner du temps, j’appelle maintenant la maman !
Très bon article ! Merci !
Ici, en effet mon conjoint fait des choses, mais la charge mentale reste très déséquilibrée. Les tâches qu’il fait ne nécessitent pas vraiment de planification et il peut les faire quand bon lui semble, alors que moi, je dois m’organiser pour me dégager du temps…
Le problème, c’est que dès que j’essaie d’évoquer le sujet, c’est tout de suite pris comme une attaque, des reproches, alors que je cherche juste la prise de conscience de sa part…. bref, pas simple…
Je me souviens trés bien du jour où j’avais lu la BD d’Emma ; une révélation ! J’avais l’impression de mettre le doigt sur quelque chose qui me gênait au quotidien, et que je n’arrivai pas à expliquer.
J’aime beaucoup ton analyse, que je trouve très juste : on identifie un problème de société, on en fait tout doucement un problème de femme, et on nous propose des choses à acheter.
Limite, on pourrait trouver ça comique !
Je trouve intéressant tout ce qui se passe en ce moment autour des mouvements féministes, qui sont beaucoup animés par de très jeunes filles. Leur colère fait du bien. Et cela me fait encore évoluer. Je me suis toujours revendiquée comme féministe (héritage de ma maman et de ma grand mère). Mais dernièrement, à des sensations et des idées basiques, j’ajoute des réflexions plus poussées, à force de lecture. Merci Deborah de contribuer à cela. Et merci aussi pur tous tes articles. J’ai l’impression d’évoluer un peu comme toi ces dernière années, alors c’est trés agréable de lire tes réflexions.
Merci Déborah pour cet article si clair et les sources que tu partages. Et plus globalement merci pour ton blog, tes réflexions, ta bonne humeur.
Merci pour ce bel article, et tes mots très justes comme d’habitude !
Ce que tu dis me parles beaucoup, j’aime bien en particulier l’exemple des vêtements, c’est tellement vrai ! Mon mari me dit des fois, « pour t’aider je peux aller acheter des vêtements » mais ça n’est en effet qu’une toute petite partie de la charge ! Trier les tailles, faire le point sur ce qui manque, se rappeler que le grand a besoin de pantalons, le petit de tee-shirts, ranger ce qu’on m’a prêté / donné (et rendre les bons vêtements aux bonnes personnes quand c’est trop petit !!), etc ça demande un temps fou ! Et je pense qu’ils ne se rendent sincèrement pas compte du temps / de l’énergie que ça demande. J’essaye de le faire comprendre petit à petit mais y’a encore un peu de boulot 😉
Continue tes articles de fond sur ces sujets c’est toujours intéressant 🙂
Je n’ai découvert ton blog et compte insta que depuis peu de temps et ça fait tellement de bien de (re)trouver un blog avec du contenu étoffé, qui fait réfléchir et avancer… Merci !
Cet article sur la charge mentale est édifiant : arrêtons de culpabiliser et faisons bouger la société ! (dit la femme qui, lorsque son mari décide de prendre les enfants pour une sortie afin de soulager sa pauvre femme, prépare toutes les affaires, habille les enfants, prépare également les affaires dudit mari et lors du retour à la maison rentre, range et nettoie les affaires… Puis les enfants pendant que monsieur se repose…ouais faut que ça change !)
J’ai 72 ans.
Quand j’avais 25/ 30 ans, 3 enfants, un métier, prof, je tenais déjà les propos que vous tenez, vous les jeunes générations…et on me traitait de » folle ».
Un jour ma belle mère m’a lancé: » les féministes sont des mal b…..s »!Pour une fois j’ai eu la répartie: » mal ba….s par qui? ».Cela avait jeté un froid.
Une autre fois, repas de famille, mes jumeaux de 18 mois+ leur cousine de 3 ans dont la maman était à l’hôpital pour accoucher.Mon beau père,mon mari , son frère, à table , tranquilles.
Ma belle mère( toujours la même), et moi à nous occuper de tout, le repas, les 3 jeunes enfants .
Devant mon air épuisé: » ma petite fille ce n’est pas le travail d’un homme ».
Donc il faut admettre que beaucoup de femmes ont été et sont encore parfois, complices de l’attitude des hommes.Devant leurs conjoints elles ne veulent pas employer le mot » féministe » de peur de quoi???
De passer pour une harpie, de se faire railler.
Cela semble- un peu- s’améliorer??..
Merci Deborah pour ces articles. Je vais lire les BD et écouter les chansons d’Anne Sylvestre.
La charge mentale je connais bien, elle a finit par me faire faire un burn out en fin d’année dernière. Je remonte la pente mais il y a des jours où je marche encore sur un fil, où le précipice n’est pas loin.
Malheureusement, cela n’a pas trop changé la répartition des taches menageres à la maison, mais j’arrive un peu plus à demander de l’aide même si il reste encore du taf. Et la prise d’initiative de mon homme c’est pas encore ça…mais on essaie d’y travailler.
merci pour le temps passé à cette écriture.. je me rends compte de mon côté que je m’ouvre à plein de nouvelles pistes de réflexion, de façon d’analyser.. (notamment avec des autrices comme Emma que tu cites, et d’autres (« un podcast à soi » sur Arteradio, tu connais?) que je tente de partager avec mon chéri qui ne prend pas le temps du tout de s’y intéresser.. c’est frustrant! et on sent bien que c’est en effet bien bien structurellement ancré!
Merci pour cette analyse. J’avais déjà lu beaucoup de choses sur le sujet, mais ton article est complémentaire et Salutaire !!
Merci pour cet article. Dans notre couple tout a changé à l’arrivée de notre premier enfant, j’ai pris cette charge mentale dans ma face sans y prendre vraiment garde au début mais l’accumulation et les années et le deuxième enfant font naître la saturation et mettent en évidence que ce n’est pas normal que ça se passe comme ça… j’avais lu la première bd d’Emma Clit sur la charge mentale, je vais sûrement lire celle sur les princes pas si charmants.