Vieillir #4 Savourer le présent

S’il y a bien une chose qu’on apprend en vieillissant c’est que notre vie se déroule ici et maintenant.

J’ai longtemps été tiraillé entre un avenir idéal et un passé idéalisé. Le pire, a été pendant les études et le début de ma vie active, je reportais tout à plus tard « quand j’aurais de l’argent » « quand j’aurais une voiture » « quand j’aurais un travail »… Et dans le même temps j’étais constamment nostalgique du temps qui venait juste de s’écouler. On pense communément que la vingtaine est une période de liberté, d’inconscience, pourtant si je dois être honnête, ce n’est pas ce que j’ai ressenti à ce moment de ma vie. Je me sentais entravée par diverses injonctions matérielles, et même si ce que je vivais était plutôt chouette objectivement, je ne savais pas en profiter. Je vivais en couple, je réussissais mes études, j’étais entourée de plein d’amis, j’avais plein (trop) de projets. J’oscillais constamment entre le passé et le futur, me donnant l’impression de passer un peu à côté de mon existence.

C’est vraiment Roméo qui a changé ma vision des choses. Me connaissant je m’imaginais déjà être constamment nostalgique avec un enfant… En réalité c’est tout l’inverse qui s’est produit. J’ai tout naturellement aimé chaque jour un peu plus que le précédent… Et tout d’un coup je n’avais plus du tout envie d’accélérer les choses, mais pas non plus de les ralentir. Trois années après il y a eu consécutivement le décès de ma grand mère et la naissance de Mona. Après une sorte de tempête émotionnelle, je me suis découverte bien plus solide et je me suis faite la promesse de profiter de chaque instant.

Depuis, il y a eu des hauts et des bas, il y a parfois des tourbillons, des moments où on ne peut pas vraiment profiter, où juste on tente de rester à la surface. Il y a aussi eu des phases nostalgiques, et à l’inverse des moments où j’ai eu envie de me télé transporter dans 6 mois.. Mais de manière générale je suis ici et maintenant. J’ai compris qu’il n’y a que là que je peux vivre. Et puis j’ai aussi compris que même si c’est fatiguant parfois, je vis les plus belles années de ma vie. Je suis en forme, je suis entourée d’enfants et d’amour. Il suffit de le vouloir pour voir ces petits êtres humains que j’ai mis au monde grandir et devenir eux même.

Grandir, vieillir, devenir maman, m’a donné une énergie insoupçonnée, je n’attends plus rien en pensant que ça va m’arriver parce que je le mérite. J’ai revu mes ambitions et mes priorités à la baisse mais je me donne les moyens d’y arriver. Aujourd’hui tout ce que je souhaite c’est une vie simple, mais ne croyez pas que ce soit si facile. Vouloir s’affranchir des diktats économiques, sexistes, éducatifs demande du travail. Et s’arrêter pour contempler son bonheur est un travail de longue haleine. J’ai beaucoup progressé grâce au yoga et à la pratique de la pleine conscience. Mais comme beaucoup je suis également très distraite par les écrans, les modes, l’actualité avec ses bonnes et mauvaises nouvelles, les « qu’en dira-t-on? ». Et j’ai parfois l’impression de devoir me forcer à tout couper pour m’arrêter, m’asseoir et juste savourer ce qui se déroule juste là.

Ces derniers temps, à force d’identifier que tout ce qui m’éloigne de ma vie vient de l’extérieur, je me suis demandée si la solution n’était pas l’isolement. J’ai rêvé de cabane loin de tout, d’autosuffisance, de déconnexion… Pourtant c’est triste car ce que j’aime le plus c’est les autres. Je crois que c’est parce que dernièrement j’ai du mal à croire en notre système, en notre monde… De l’école à la préservation de l’environnement en passant par la place toujours précaire des femmes, la désinformation sur le net, l’addiction aux écrans… j’ai parfois du mal à espérer qu’on pourra tout changer… Et j’avoue que la seule chose qui m’empêche de pleinement profiter du présent… c’est la perspective d’un avenir trop sombre.

Je ne pensais pas déborder sur le dernier paragraphe… mais finalement c’est preuve que ce questionnement trottait un peu trop fort… Est ce que cela vous parle? Comment arrivez vous à profiter du présent?

35 réflexions au sujet de « Vieillir #4 Savourer le présent »

  1. Savourer le présent, quelle bonne idée !!!
    Très difficile à mettre en pratique pour ma part, pourtant j’aimerais tant…
    Ce qui me retient : mon perfectionnisme, mon anticipation, ma peur du regard des autres ! J’aimerais lâcher prise !
    Et même quand j’ai un w.end solo (ce qui est très rare), je veux tellement faire de choses et en même temps, ne rien faire que je n’arrive pas à profiter !!! C’est dingue !
    Comment faire pour changer cela ?! Dur, dur !

    1. Je suis d’accord c’est hyper difficile.
      Mais en fait c’est un entrainement. Tu peux parfaitement profiter du présent même en faisant ton ménage, c’est un exercice de ramener son corps et son esprit au moment et de juste être là.
      Plus tu pratiques ce retour en toi, et à l’instant et plus ça deviendra facile et petit à petit tu vas te surprendre à t’asseoir pour regarder un arbre ou à écouter tes enfants rire etc…

    1. oui c’est ça, il faut vraiment avoir conscience que le moment présent est un potentiel joli souvenir alors autant en profiter pleinement

  2. Quelle grande question ! Vraiment pas facile de réussir à vivre dans le présent. « Hier encore, je gaspillais le temps en croyant l’arrêter. Et pour le retenir, même le devancer, je n’ai fait que courir et me suis essouflée. Ignorant le passé, conjuguant au futur… » Voilà à quoi me fait penser ton article. Ce joli texte d’Aznavour.
    Je me suis jamais trop encombrée du passé mais j’ai toujours tendance à penser à l’après… Quitte à oublier le présent. STOP. Savourons. Même si c’est difficile. Mettons sur play et restons en là.
    Ton article donne à réfléchir 😉

  3. Savourer la vie au présent : quelle décision difficile à mettre en pratique !
    comme toi quand je vie un instant douloureux, injuste ou rabaissant j’ai envie de fuir, de dormir mais notre amour des autres, de la vie et notre espérance de fabriquer un monde raisonnable (je ne dis pas meilleurs car je ne reve pas nous sommes allés déja trop loin) nous pousse toujours en avant mais du coup, oui ,on perd du temps en questionnements!!!
    Vivre l’instant est indispensable à notre santé mentale et aussi comme tu le dis les enfants nous y obligent.
    Tu construis ta vie de façon saine, équilibrée et respectueuse des autres pour ça je te dis bravo
    Je dis aussi que tes articles et tes confidences sont bénéfiques pour moi et pour bien d’autres j’ai l’impression.

  4. C’est une réflexion que je me fais souvent, à trop planifier sa vie, on passe à côté de celle-ci. J’ai souvent l’impression d’avoir foutu en l’air mes 20 ans, à trop vouloir rentrer dans le schéma. J’ai pris le premier boulot qui venait pour pouvoir m’installer dans la vie, mais même si c’était le plus sage, c’était une erreur. Et comme toi, il aura fallu attendre la naissance de Lily J pour le réaliser.

    Pour ce qui est du climat actuel qui a tendance à ruiner le présent, j’ai choisi la lâcheté il y a quelques années en me coupant des infos déprimantes. Il m’arrive parfois de lire les news sur mon téléphone, mais ça reste rare. Et franchement, je me sens bien mieux !

    1. moi aussi j’ai l’impression d’avoir fait le choix du déni pour l’actu et malgré tout beaucoup de choses arrivent à m’atteindre et à me miner profondément

  5. Merci pour tout Débohra !
    Oui, merci pour vos écrits quotidiens, pour vos mots toujours justes, pour votre simplicité et votre joie de vivre, pour vos recettes (que je teste assez souvent), pour votre sensibilité, pour vos idées voyages, vos astuces de tous les jours…
    Oui, merci pour tout et belle journée.

  6. J’ai de plus en plus peur pour mes enfants. Est ce qu’on a finalement pas été égoïste de faire des enfants dans ce monde ?
    J’avoue que j’evite pas mal de regarder les informations pour ne pas trop assombrir encore ma vision des choses.
    Personnellement je sens de plus en plus le besoin de déconnecter aussi… j’ai fait le plein de livres je crois que ce n’est pas pour rien!
    Allé oh les cœurs ils sont notre avenir, à nous d’essayer de transmettre ce qu’ils nous semblent nécessaire pour eux.

  7. C’est vrai que comme toi avec l’arrivée de ma fille je profite mieux de la vie et des petits bonheurs. Concernant l’Avenir j’ai un peu plus confiance, quand je vois la bonté des enfants, mais aussi beaucoup plus peur car ce qui pourrait mal tourner, ma fille le prendra en pleine face ! Puisque je ne peux pas agir sur le monde, j’essaie déjà d’être un bon modèle pour elle et de tout faire pour que ce soit une personne bien dans sa peau et altruiste !

  8. Quelle grande question ! Je pense que je n’arrive pas suffisamment à profiter du présent. Je suis trop dans l’anticipation et l’organisation des jours à venir que j’en oublie le présent. Souvent, malheureusement, je privilégie les tâches quotidiennes pour ne pas prendre de retard, ou alors j’anticipe un peu sur les jours à venir dans le but de pouvoir profiter plus tard. Et au final je ne profite ni maintenant ni plus tard car c’est un éternel recommencement.
    Pas plus tard qu’hier mon mari m’a fait part de sa réflexion comme quoi il avait l’impression de ne pas profiter des enfants (il part le matin à 7h30 et rentre vers 18h30).
    Je pense faire partie des chanceuses car j’ai la possibilité de travailler à 80%. En septembre dernier j’ai dû chambouler mon organisation de travail (car changement de nounou) : j’arrive tôt au bureau et ne fais qu’une pause de 20min le midi, pour pouvoir récupérer mes enfants à 17h. Je n’ai quasi pas de moment rien qu’à moi mais au moins j’ai quand même l’impression de mieux profiter des enfants qu’avant quand je rentrais à 18h30.
    Par contre, on essaie toujours de profiter du week-end à fond tous les 4 (sauf quand mon mari est d’astreinte 🙁 ). On évite toujours de trop rester à la maison, on prend l’air dès qu’on peut, souvent tout près de la maison.
    Mais tu vois, encore cet après-midi j’ai le dilemme : aller me balader avec les enfants après la sieste (je ne travaille pas le jeudi après-midi) ou aller acheter des vêtements d’été à mon grand en vue de nos vacances en Corse (nous partons dans 3 semaines mais ces 3 semaines à venir sont très chargées). Et en écrivant ça j’ai honte d’avoir ce dilemme entre balade avec les enfants et courses (certes avec les enfants)… 🙈

    1. Je te comprends c’est vraiment difficile.
      Mais je crois qu’il est possible de savourer tout, même le fait de faire le ménage ou d’étendre son linge et avec un peu d’entrainement tout peut devenir une fête mais une virée shopping (surtout si on la couple avec une glace en terrasse par exemple). Il faut je pense pour profiter du présent, sortir de cette spirale de la culpabilité. Si tu aimes bien anticiper, ne t’en veux pas mais fait le en étant présente au moment, puis quand tu es avec des enfants fais le en étant présente également…
      ça rejoint un eu cet article: https://debobrico.com/2016/11/16/et-netre-que-la/

      1. Merci pour ton retour. Ces échanges sont très intéressants et me poussent à plus commenter 🙂
        Je ne sais pas si tu vois automatiquement quand on répond à ta réponse mais je fais quand même. Je voulais te remercier pour ton article qui m’a poussé à réfléchir (d’où mon 1er commentaire) et du coup j’ai essayé de savourer le moment présent jeudi après midi en faisant un compromis: une fois les enfants réveillés de la sieste, j’ai commencé par les emmener 30min à l’aire de jeux (on a profité pleinement de ce petit moment) puis on est allés faire les courses de vêtements et ils ont été sages. Ils étaient contents d’avoir joué et je n’étais pas frustrée d’avoir sacrifié l’une des choses pour l’autre. Encore merci car ceci est un peu grâce à ton article : si je ne l’avais pas lu, je n’aurai pas pris le temps de faire ces 30min à l’aire de jeux et de profiter pleinement d’eux.
        PS : j’ai relu ton ancien article et il a vraiment écho en moi surtout maintenant que je suis maman de 2 enfants !

  9. Notre bouffée d’oxygène dans ce quotidien à cent à l’heure ce sont nos vacances en camping-car. Aucune planification, on s’arrête quand on veut, où on veut. Pas de télé, pas de radio, un réseau 4G pas toujours fiable, de la musique seulement, et des jeux de société, et des livres. On prend le temps, on observe la nature autour de nous, on profite à fond de notre puce de 10 mois. Et on évite les coins trop bondés, on s’échappe en montagne, dans les pays scandinaves, la Grande-Bretagne. Et là, pendant 1 mois on se recentre sur l’essentiel. Merci encore pour tes articles que je ne commente malheureusement jamais mais que je lis toujours avec beaucoup de plaisir.

    1. Complètement d’accord. Je retrouve cette sensation au camping, cette impression d’être libre et débarrassée de toutes contraintes pour n’être que là.

  10. Je me fais souvent cette réflexion que la 30aine est tellement mieux que la 20aine. Une période où j ai beaucoup attendue que les choses deviennent comme je les espérais sans que ça arrive. Après des moments difficiles j ai fini par comprendre que c est en profitant de l instant que je serais le mieux, en arrêtant d attendre des trucs qui n arriveraient peut être jamais. Alors c est pas toujours rose mais ça va mieux. Je me sens moins passive , moins insatisfaite. Et puis les enfants sont eux tellement dans le présent qu’ il suffit de les suivre!

  11. Cela fait un an que je te suis et c est la première fois que je laisse un commentaire, le premier commentaire mais certainement pas le dernier.
    Je tenais à te dire merci pour tous tes articles et photos, j aime beaucoup ta façon de voir la vie. Je partage beaucoup de tes idées et valeurs. Parfois ce sont des envies qui fleurissent tout doucement dans ma tête et le fait de te lire me motive et me pousse encore plus à les mettre en action ( par exemple j aimerai faire des goûters maison le plus souvent possible, lire tes articles à ce sujet, tes délicieuses recettes et regarder tes magnifiques photos me motive +++ ! )
    Je suis de plus en plus sensible à l environnement, j essaie de vivre le plus simplement possible, le plus proche de la nature possible, et de transmettre les meilleurs valeurs possibles à mes 2 garçons.
    Comme toi , avant je ne vivais pas vraiment le présent, je ressassais sans cesse mon passé et voulais toujours avançait le temps ( vivement qu on ai notre appart, vivement que je tombe enceinte, vivement que j accouche…) Aujourd’hui j ai conscience de la valeur du moment présent, consciente que le temps passe trop vite pour vouloir l accélérer. Je partage ta vision un peu négative de notre société et la crainte concernant l avenir de ce monde, et en même temps c est aussi ça qui me donne envie d être meilleure encore et encore , de faire de mes enfants des personnes heureuses et respectueuses envers la nature , les autres et eux mêmes.
    Merci encore pour ton blog, ton partage.

  12. C’est très vrai ce que tu dis. Moi aussi je me suis mise au yoga et c’est une voie intéressant pour ralentir ! Pour moi, ralentir est devenu vital… Alors, comme je ne peux pas faire autrement, j’apprends aussi à savourer le moment présent.

  13. Cette peur de l’avenir, elle me parle beaucoup.
    La pollution reste mon plus gros sujets d’inquiétudes, mais l’énorme régression sur l’avortement en alabama la semaine dernière m’a atteinte de manière trés forte.
    Néanmoins, cette peur du futur m’oblige en fait à vivre dans le présent.
    Je me dis que si des années plus noires nous attendent, je ne veux pas me retourner et me dire que je n’ai pas su apprécier ce que j’avais.
    Alors je me force souvent à mettre mes nuages noirs de coté, et à me plonger dans le présent.
    Je manifeste plus aussi, et ça m’aide.
    L’arrivée des pétitions sur internet m’a permis de prendre conscience que mes préoccupations étaient partagés par de nombreuses personnes. Il n’y a pas encore de traductions concrètes à ces courants, mais je croise les doigts pour cela vienne un jour.
    Tu participes aussi à me donner de l’espoir. Les articles qu tu publies montre une évolution semblable à la mienne depuis que j’ai des enfants (6 et 3 ans). Alors je me sens moins seule, moins atypique qd je te lis. Merci Déborah de prendre le temps d’écrire ici tes réflexions, tes idées, tes espoirs.

    Ha, et je n’ai pas commenté sous l’article de ta maman, mais j’ai adoré avoir le point de vue d’une grand mère trés proche en âge de ma mère ! Merci à elle !

    1. Ton commentaire resonne très fort en moi, je pense que le monde qui nous entoure nous impacte un peu de la même façon, et moi aussi ça me fait du bien d’écrire pour me sentir comprise et moins atypique!

  14. Sans parler du dernier paragraphe (qui peut aussi m’effrayer : le climat, le nationalisme qui monte qui monte…) j’arrive plutôt bien à profiter du moment présent, mais je m’énerve souvent à me sentir tiraillée entre 2 états : regarder mes enfants avec bonheur, profiter de ces moments de touts petits, leurs mots, leurs gestes, leurs câlins… et en même temps avoir hâte qu’ils grandissent pour faire d’autres choses : des randos, des voyages, aller voir des spectacles etc.
    Je sais que c’est stupide et je m’efforce de rester dans le présent mais souvent ça me rattrape, ce futur idéalisé comme tu dis. Pourtant quand je vois des collègues avec leurs grands enfants envier ce que j’ai je sais que c’est précieux tout ça.
    Mon chéri est beaucoup plus zen lui, uniquement dans le moment, j’essaie de prendre exemple…

  15. Je trouve que c’est vraiment nos propres enfants qui nous apprennent ça. Ils sont tellement dans le présent. Du coup je me dis que ce qu’ils retiendront inconsciemment ou pas, se sont plus des impressions, des sentiments, des émotions… « ce que j’ai ressenti ce jour là », « comment je me sentais »… moins que « ce que m’a donné ou offert cette personne », « ce que j’ai eu lorsque je suis allée là »… et du coup je me dis que les meilleurs souvenir doivent surement être ceux où les parents étaient détendus, de bonnes humeur etc … alors c’est comme une boucle… qu on crée ensemble…

  16. J’ai encore beaucoup de mal à être dans le moment présent. Excepté lorsque je travaille au jardin. C’est le seul endroit où je me sens déconnectée. Sinon, j’ai toujours dans la tête les choses restant à faire, celles que l’on remet à plus tard, celles que l’on pourrait faire si l’on étais pas à cet endroit, à ce moment. Bref, j’y travaille et c’est loin d’être terminé. 🙂

  17. Comme je viens de lire au moins 10 articles d’affilés, ça valait bien un commentaire !! merci pour tes articles très agréables à lire ! on a déjà échangé quelques mots il y a au moins 4 ans sur Instagram (kids_in_paris) car mon fils s’appelle aussi Roméo.
    bonne soirée.

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