Avant j’avais des rideaux tie & dye blanc et gris que j’adorais. Je me souviens encore quand je les ai installé, ça devait faire 2 jours qu’on avait aménagé, j’étais toute fière de ma trouvaille! Qu’est ce qui a changé? Le soleil pendant deux ans qui a tapé sur cette fenêtre jusqu’à les décolorer… et aussi un peu le chocolat et autre substance suspecte distillée ça et là par les mains délicates des enfants. Au final, il n’avaient plus du tout l’air trempés dans la teinture, mais plutôt trempés dans la crasse… Le blanc était devenu jaune et le gris d’une couleur indéfinissablement sale. Bref adorés ou pas, il fallait s’en séparer.

Je suis alors partie à la quête des rideaux parfaits, j’avais une nouvelle obsession je voulais qu’ils soient à carreaux.  Au départ je cherchais des rideaux vichy… je n’ai pas trouvé. Puis j’ai cherché à gros carreaux… je n’ai pas trouvé. Ensuite j’ai cherché à carreaux minimalistes… je n’ai pas trouvé. Mais j’en été venue à chercher quelque chose de tellement simple et épuré que je me suis rendue compte que je pouvais le faire moi même.

L’avantage c’est que du coup, ça ne m’a vraiment pas coûté cher. J’ai pris une paire de rideaux blanc de chez notre ami suédois: 9 euros. A cela j’ai ajouté une grande règle et un feutre épais noir Posca, deux éléments que j’avais déjà dans mon bureau.

Ne pensez pas que c’est compliqué, ça m’a pris 20 minutes chrono repassage compris! Alors bien sûr, ça aurait pu me prendre beaucoup plus de temps, si j’avais pris des mesures, tracé mes traits au préalable au crayon etc. Mais je n’aime pas trop m’embêter la vie: Comme les rideaux sortaient de leur emballage, ils avaient encore les plis bien marqués, j’ai donc décidé d’utiliser ces marques comme guide.  Du coup c’était très facile et rapide.

Le seul couac a été que sur le deuxième rideau, je n’ai pas pris la bon pli comme guide, du coup les rayures horizontales de mes deux rideaux ne correspondaient pas. Pour rectifier le tir, j’ai du en rajouter une de chaque côté, créant ainsi des carreaux plus étroits. Tout le monde a pensé que c’était fait exprès, donc je n’ai pas épilogué sur mon erreur. Au final, j’aime assez, ça rappelle un peu le rythme des rayures sur les torchons.

Je suis désolée pour le manque de luminosité des images… ça y’est c’est l’automne, les jours racourcissent, je n’ai pas réussi à faire mieux.