4 semaines que Junon est arrivée. 4 semaines collés serrés à six. 4 semaines de tétées, de siestes, de câlins, d’émerveillement, mais aussi de chamailleries, de tensions, de nuits entrecoupées.
C’est un grand bonheur d’assister à cette famille qui se réinvente, à cette fratrie qui se dessine. Je me sens très chanceuse de vivre tous ces moments si uniques de rencontre avec Junon, accompagnée de toutes les personnes que j’aime. En 4 semaines, nous avons eu beaucoup de plaisir, de rires, j’ai collectionné des dizaines de scènes trop attendrissantes. J’ai savouré nos matins câlins, les histoires du soir bercés par les ronronnements de Junon, les premiers bains avec tous mes assistants. Mais ces quatre semaines n’ont pas été que douceur et lenteur comme je l’avais trop naïvement espéré.
Je savais que ce serait intense d’être toujours à six dans ce contexte de post-partum/ vacances scolaires, mais peut être avais-je un peu surestimé nos capacités à être sur tous les fronts. Je n’ai réussi à lâcher prise sur rien, ni le linge, ni le rangement. Je me suis mis la pression pour être disponible, de bonne humeur. J’ai proposé des jeux, des sorties, même quand je voulais juste rester dans mon lit. Je crois que je me suis faite avoir par ma « trop bonne » récupération physique qui m’a laissé croire que je n’avais pas besoin de me ménager ou prendre soin de moi.
Vous l’aurez compris, je suis tombée dans le piège de la mère parfaite comme une débutante. En réalité, je me suis beaucoup oubliée et non seulement je n’ai pas réussie à être disponible pour tout le monde, mais je ne l’ai été pour personne. Et tout cela dans un contexte de fatigue et d’hormones qui jouent au yoyo. Je ressens évidemment de la frustration, et même un peu de tristesse concernant ce post-partum qui m’a laissé trop peu de temps de rien.
Je n’ai pas vraiment de bilan ou de conclusion à tirer de ce mois. Je crois qu’il est juste totalement à image de la vie de famille, c’est à dire imparfait. Mais comme disent si bien mes enfants « la perfection ce n’est pas possible de toute façon! ».
Je vais donc continuer à collectionner les jolis moments, à savourer toute cette tendresse, à me gorger de cet amour qui a littéralement explosé. Sans doute que je vais également continuer à m’impatienter, à me fâcher, culpabiliser mais je vais essayer de le faire avec une plus grande indulgence envers moi même.
Oui, de l’indulgence, beaucoup d’indulgence pour la jeune maman en plein post-partum que tu es…
Tu as assuré dans une période charnière tout en continuant à gérer ta petite troupe. Tu es à la tête d’une famille de 6 avec un tout-petit nouveau-né alors, avant tout,bravo !!!!
tu as une très jolie famille, pas facile de tout gérer, je le comprends bien, fais toi confiance et confiance également aux autres membres de ta famille de 6 (écrit la fille qui a eu aussi 4 enfants😉)
Bonjour,
Cela fait très longtemps que j’aime lire vos textes, mais je n’ai jamais osé écrire un commentaire.
Je ne fais pas partie du « club », je suis « hors circuit », je n’ai ni FB, ni Insta, ni blog.
Merci pour ces belles photos, mes préférées sont les deux dernières, pleines de douceur avec le soleil couchant.
J’ai aussi remarqué les petites cerises brodées sur la barboteuse de bébé 😉
Merci de prendre le temps de partager sur votre vie de famille, c’est un plaisir de vous lire.
J’essaierai de commenter plus souvent.
Magnifique famille, merci de partager.