Me replonger dans les images de cet été a été un petit délice pour moi. Les souvenirs ne sont plus aussi frais dans ma mémoire, mais les sensations semble être intactes. Partager ce morceau de voyage ici est finalement assez égoïste, plus que pour partager mes bonnes adresses, il est surtout question d’archiver du bonheur.

Voilà la partie de notre voyage portugais qui nous avons passée dans l’Alentejo, le Sud de l’Alentejo pour être précise. Nous avons posé nos valises et tout notre camp au camping de Zambujeira do Mar. C’est un camping que je vous conseille volontiers, il est extrêmement propre, bien ombragé, avec beaucoup de place et toutes les commodités sur place, bar, piscine, superette, ce qui est très pratique dans ce village sans supermarché. Les enfants ont adoré pouvoir se rafraichir le soir dans la piscine, c’était un peu le grand luxe.

Le village de Zambujeira est en bord de falaise avec la plage en contrebas, c’est très joli.

Le lendemain de notre arrivée, nous avons découvert Odeceixe, le village et sa plage si grandiose. C’est un lieu magique. J’ai vraiment adoré cet endroit, après la baignade, nous avons profité des ruelles ombragées et d’une terrasse pour un déjeuner tardif en famille. Après la sieste, nous avons fait un saut à Odemira dans les terre afin de nous ravitailler dans un supermarché. Nous en avons profité pour nous baladé le long du fleuve et jusqu’aux moulins.

Le jour suivant, le ciel est un peu nuageux, nous avons donc le plaisir d’avoir la plage de Carvalhal pour nous tout seul. La marée était basse, cela offrait plein de cachettes dans les rochers et des petites piscines dans le sable: un super terrain de jeu pour les enfants. L’après-midi, nous avons poussé la route au nord pour trouver le soleil sur la plage de Furnas, une plage où nous venions souvent avant d’avoir des enfants. Nous avions de quoi grignoter dans le coffre alors nous sommes restés jusqu’à tard sur le sable et nous avons rejoint le phare de Cabo Sardao pour un pique nique du soir face au coucher du soleil. Sur le chemin du retour, nous avons fait une halte au village de pécheurs Porto das Barcas.

Le lendemain, nous avions décidé de nous baigner aux falaises d‘Almogavre, un lieu que j’aime énormément. Nous avons ensuite déjeuner en terrasse à Vila Nova do Milfontes, un village typique de l’Alentejo avec ses maisons blanches aux soubassements bleus ou jaunes. C’est une localité que je trouve particulièrement agréable, il y a toutes les commodités, commerces, resto, une plage fluviale et une plage de pleine mer, le tout à taille humaine, sans urbanisation de masse.

Pour terminer la journée, nous sommes retourné à Carvahlal , la plage que nous avions tant aimé dans la brume du matin la veille. Cette fois encore nous nous sommes amusés dans les rochers et les vagues, nous avons regardé la plage se vider, et la lumière du soir arriver.

Le cinquième jour dans l’Alentejo était déjà le dernier. Nous avons plié le camp pour partir vers d’autres aventures. Mais sur le trajet nous avons fait une halte à Santiago do Cacem, un village plus éloigné des côtes, que nous avions découvert il y a 4 ans, très escarpé et plein de charme. Il y a une grande église, un château, un grand jardin, sur la colline d’en face un moulin, et entre les deux plein de ruelles très mignonnes. Nous avons ensuite longé les immenses foret de chênes lièges qui font la fierté de la région. C’est d’ailleurs ici que nous avons posé le plaid pour le pique-nique.

Je crois que vous l’aurez compris, ce séjour était vraiment agréable. Comme les images en témoignent c’est effectivement très beau, les côtes morcelées sont magnifiques, les plages divines, et le tout préservé du tourisme de masse. Cela dit, pour ne pas vous tromper sur ce coin du Portugal, je tiens à apporter une petite précision, c’est aussi le haut lieu de l’agriculture intensive du Portugal. Il y a ça et là d’immenses serres avec des cultures hors sols, des sacs d’engrais qui arrivent par camions entiers, et des employés venus d’Asie qui semblent vivre dans des conditions bien sommaires. Ce paysage de serres est loin d’être omniprésent, mais il est juste présent, et je vous avoue qu’il découragent d’acheter des framboises portugaises.