Ma vérité sur la Maternité

On entend de tout mais surtout du négatif, surtout des plaintes. Dans la vie comme sur la toile j’ai l’impression que devenir parents rime avec cauchemar, et je comprends bien que ça puisse paniquer les futurs et/ ou jeunes parents Je n’ai pas de réelles explications à ce sujet, je crois que c’est dans l’air du moment, sur les blogs on s’efforce tellement à montrer la vraie vie, ce qui est bien en soi, qu’on ne montre plus que ce qui ne va pas. Et puis peut être aussi qu’on est dans une société où il fait bon se plaindre et où il est valorisé d’être débordé, alors la tendance veut qu’on en fasse un peu trop. Enfin c’est ma théorie, ça n’engage que moi. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas pleine de compassion pour les parents que je lis ou écoute, je comprends bien les enjeux de la parentalité, et c’est vrai que ce n’est ni simple ni facile. Mais comme toujours et comme pour tous les autres pans de notre existence je crois que c’est une question de verre à moitié vide ou à moitié plein, de choisir ce qu’on veut garder en tête et ce qu’on choisi de laisser de côté.

Mais finalement je trouve que ça en devient difficile d’exposer sa propre vision de la parentalité quand on n’est ni frustré, ni fatigué, ni débordé, ni coupable… c’est comme si on n’était pas normal, vantard ou menteur. Pourtant moi aujourd’hui j’ai bien envie de vous raconter ma vérité. C’est à lire comme un bilan fait à tête reposée car évidemment, parfois je change des vomis, je prie pour qu’arrive l’heure du coucher, je ne les comprends plus du tout, je rêve d’un moment seule… et dans ces cas là c’est probable que je ne vous tienne pas le même discours.

Ce que je vous propose c’est à la fois des vérités objectives, mais aussi celles de mon coeur, c’est le bilan de 6 ans et demi de maternité, et de 3ans et demi avec deux enfants, un petit point sur mes sentiments et des vérités que l’on entend pas souvent.

  • Je voyage plus depuis que j’ai des enfants que je ne le faisais avant.
  • Je fais plus de sport qu’avant d’avoir des enfants
  • Je suis vraiment plus efficace, et entreprends plus de choses à la maison qu’avant.
  • Je suis plus heureuse qu’avant.
  • Je ne suis pas fatiguée, ou du moins pas à cause de mes enfants.
  • Je ne sors pas moins que mes copines sans enfants
  • Je ne pense pas toujours à mes enfants, et sais prendre du plaisir pour moi.
  • J’ai une vie amoureuse  plus épanouie qu’avant d’avoir des enfants
  • J’ai une force en moi qui me pousse à toujours me dépasser et faire un monde meilleur pour mes enfants
  • J’ai appris à aimer le présent grâce à mes enfants
  • J’ai trouvé le bonheur qui se cachait de partout, parce que mes enfants me les ont montrés
  • Je ne regrette jamais qu’ils soient là
  • Je doute de moi mais en veillant à se que ce ne soit pas toxique
  • Je suis partie plusieurs fois en amoureux ou entre copines depuis que j’ai des enfants
  • Je suis fière qu’ils soient « à moi » et cela m’apporte beaucoup de satisfaction
  • Je suis fière qu’ils soient bien eux et cela m’apporte encore plus de satisfaction
  • Je rigole beaucoup plus depuis qu’ils sont dans ma vie
  • J’ai rajouté plein de compétences et astuces de sioux à mon arc
  • Je m’inquiète du monde que nous leur laissons, mais je crois très fort en eux
  • J’ai appris à ne plus me plaindre en rando grâce à Roméo
  • Je suis mille fois plus heureuse depuis que je suis maman

Et vous c’est quoi votre bilan?

45 réflexions au sujet de « Ma vérité sur la Maternité »

  1. Quel plaisir de lire cela ! Le bonheur transparait indeniablement autant dans tes mots que dans tes photos !
    Ton blog est une vraie bouffee d’oxygène, il fait partie de mes preferes car on y ressent une vraie sincerite.
    Bref, je n’avais jamais commente mais aujourd’hui, je me lance.

    De mon cote, que j’aimerais avoir le meme ressenti ! J’ai 3 enfants et une activite independante et je n’arrive malheureusement pas a trouver mon equilibre. Je n’arrive pas a profiter pleinement de mes enfants ni a me donner a fond dans mon activite, ce qui entraine des frustrations professionnellement et personnellement.
    Que j’aimerais trouver cette recette magique d’équilibre !

    Merci pour ton blog qui donne plein d’astuces, qui met de bonne humeur et qui respire le bonheur !

  2. Mais tellement ! Je partage à fond mais je crois effectivement que c’est le côté « je vois toujours le verre à moitié plein », c’est comme ça, c’est une manière de voir la vie et le monde. On peut passer son temps à se plaindre de son travail, de son mari, de ses enfants ou se dire que la vie est belle …
    Même si parfois ils m’exaspèrent et que je savoure les moments « sans eux », je n’ai le sentiment ni de me sacrifier, ni d’être frustrée et mes choix restent les miens …
    D’ailleurs je me suis sentie mieux, plus épanouie, meilleure avec 2 enfants et avec bientôt 3, j’espère être comblée !
    Alors oui ma vie est bien remplie, les jours et les semaines filent à toute vitesse mais j’aime ça ! J’aime cette activité, cette vie de projets et de nouveaux défis.

    1. C’est exactement ce n’est pas une question de faits, ni d’avoir des enfants meilleurs que les autres, encore moins d’être soi même meilleure que les autre, c’est juste une façon de voir la vie.

  3. alors comme toi je suis bcp plus heureuse depuis que je sis maman, c’est un grand bonheur…. cependant il y a eu une période où j’ai été bcp + crevée qu’avant (même si avec bonheur) à cause de mes enfants (les nuits furent terribles!), je voyage bcp moins qu’avant (à 33 ans j’avais mis les pieds ds 36 pays…. j’en suis à 37…. 10 ans après), car les voyages ont un coût et c’est vrai qu’ayant enchaîné 4 grossesse en moins de 5 ans, j’étais limitée ds mes mouvements (grossesses pas facile en +), je sors bcp bcp mons qu’avant (les baby-sitter ont un coût, mais je n’en suis pas moins malheureuse), je fais moins de sport qu’avant (et oui coût des baby-sitting…. et en trouver pr s’occuper de 4 jeunes enfants, pas tjs facile ds le rural). mais maintenant que la dernière à 4 ans et est rentrée à l’école, je refais enfin un peu de sport, maintenant qu’ils grandisent c’est plus souple, et on peut plus facilement voyager même en France (ou à Venise :-)), et ça depuis 1 an, on apprécie +++++ (surtt qd il n’y a plus els siestes… on va découvrir cet été)
    pour ce qui est la joie, la vie amoureuse, la force, l’espérance… et tt le reste c’est comme toi. + ma foi catholique !

    1. Attention mais je ne dis pas qu’être parent c’est facile ou tout rose… et oui les modes de garde en milieu rural c’est juste l’horreur. C’est juste mon bilan que je fais aujourd’hui. J’ai l’impression d’avoir tellement changé et muri ces dernières années, je vois la vie d’une autre façon et je le dois beaucoup à mes enfants!

  4. Je suis maman depuis bientôt 8 mois… Depuis 8 mois j’ai appris à sourire en permanence parce que du moment où je ne souris pas lui ne sourit plus non plus, alors que son visage est un vrai rayon de soleil quand il sourit avec sa bouche mais encore plus avec ses yeux.
    Je n’arrive pas encore à prendre du temps pour moi parce que bébé tant désiré je souhaite ne profiter, mais en septembre je m’accorderai quand même mon jeudi soir pour reprendre mes cours de yoga, seule, sans lui qui était au creux de mois pendant 8 mois et qui adorait ce moment là !
    J’ai pris goût à la vie encore plus qu’avant. J’ai entrepris un gros travail de remise en cause pour qu’il ne subisse pas les mêmes erreurs que mes parents ont fait et surtout pour être mieux avec moi même. Si je suis mieux avec moi même lui pourra s’épanouir encore plus !
    Je prend beaucoup plus le temps de vivre.
    Je suis plus amoureuse que jamais de mon chéri, de son papa, notre relation est encore plus soudée qu’avant. !

    Alors oui je suis quand même hyper fatiguée mais je dormirai plus tard, je préfère le regarder jouer ou faire une sieste moins reposante auprès de lui !

  5. Je fais partie de celles qui montrent aussi bien le « mauvais » que le bon.
    Mais pour ce qui est de la maternité (en tant que jeune maman), on a toujours tendance ne montrer que les bonnes choses. « ce n’est que du bonheur » dit-on…
    Pour moi, les 6 premiers mois de ma vie de maman ont été une très mauvaise période de ma vie. Je ne m’attendais pas à tant de difficultés. Même si aujourd’hui je suis heureuse et sans doute plus heureuse qu’avant d’avoir des enfants, j’en ai « chié des roses de carotte » pour en arriver là. Je suis passée par là case babyblues puis par celle de la dépression post partum… Et je n’ai commencé à apprécier ma vie de maman qu’aux 6 mois d’Emma…
    J’en ai beaucoup voulu à toutes ces personnes qui faisaient passer la maternité comme une chose heureuse et facile, innée… Pour moi, ça n’a pas été ça…
    Aujourd’hui, j’aime ma vie de maman mais je côtoie des nouvelles mamans en détresse totale parce qu’elles ne s’attendaient pas à ce que ce soit si dur. Elles sont loin de dire que l’on ne montre que le mauvais côté de la parentalité. Bien au contraire ! Elles ont plutôt le sentiment qu’o’ leur a caché les difficultés, qu’on ne leur a pas tout dit, qu’on a idéalisé la maternité.
    Je trouve justement qu’on en parle pas assez, que les blogs idealisent beaucoup la maternité… On voit de jolies photos, du bonheur, des bébés qui sourient, des jolies petites tenues à leur faire porter… On ne montre pas les nuits blanches, les coliques, les bébés qui hurlent des heures durant et les mamans au bout du rouleau qui culpabilisent de ne pas être une bonne maman… Qui se sentent nulles, pas à la hauteur…
    Bref, c’est mon avis… Sans doute est-il influencé par ce que j’ai pu vivre, par cette dépression post partum dont j’ai eu du mal à me défaire, par l’impression d’être incomprise, d’être nulle, une mère qui ne sait pas être une vraie mère…

    1. Je comprends ton ressenti car je suis passée par là aussi… La première année a été très compliqué pour moi … Je ne me sentais pas épanouie dans ce rôle de maman, je pense avoir bien fait les choses mais pas de façon si instinctive qu’on veut nous le faire croire parfois. Mon fils à 2 ans et je prends vraiment du plaisir depuis cette 2ème année, il m’a fallut du temps pour prendre confiance en moi. Je suis aujourd’hui enceinte de mon 2ème et je n’ai plus peur, j’ai hâte de le rencontrer, je sais qu’on va en ch… très certainement, je sais que je vais douter mais j’espère vivre les choses différemment. Je veux en profiter et ne plus me reposer sur le papa comme j’ai pu le faire pour mon 1er.
      A voir dans 4 mois ^^
      Maintenant j’essaye de faire de mon mieux en rassurant les jeunes parents, je leur dit que c’est normal de galérer au début 😉

      1. Mais cet aricle ne veut pas dire que je me sens bonne mère par contre. Je remercie mes enfants pour cette vie auprès d’eux, pour leur regard sur le monde qui m’a fait changé le mien, mais je ne suis pas particulierement fière de ma façon d’étre mère, je crie, je m’enerve vite, je me décourage vite..

    2. Je comprends tout à fait ton ressenti. Et c’est rigolo nos points de vue car moi j’ai e l’impression enceinte de n’entendre que des « oulala bonjour la galère » « tu vas plus dormir » « tu vas plus sortir » etc.. Peut etre que c’est ce que j’ai retenu car c’est exactement ce qui m’angoissait. Et qu’aujourd’hui encore je relève ce genre de discours car ça m’angoisse!
      Et puis surtout je ne dis pas qu’être parent c’est facile, au contraire même!!
      Mais moi enceinte j’aurais bien voulu lire un article comme ça… alors je l’ai écris 😉

  6. Je n’ai pas de vérité sur la maternité, sur la parentalité, je n’ai que ce que moi je vis ! la vie est ce qu’on en fait, le bonheur n’est jamais très loin, faut il seulement rendre le temps de le voir. Je suis la maman d’une tribu, très nombreuse, chaque jour apporte ses moments de joie .

  7. Coucou ! Je n’ai pas vraiment l’impression que les gens se plaignent de la parentalité. Ce n’est certes pas simple tous les jours d’élever des enfants mais cela n’empêche pas de vivre comme avant, tout est question d’organisation et de vision des choses ! Nous vadrouillons toujours, je vois toujours mes amis etc Par contre mon mari étant souvent absent, je n’ai pas trouvé de créneau pour faire du sport, mais c’est mon objectif pour la rentrée 2017 !
    Je trouve quand même que plus ils grandissent, plus on s’aprivoise et plus cela devient « facile ». 😊

  8. Debo, j’adore ton article, très beau, très vrai! Je suis bien d’accord avec toi… même si 5 min magnifiques avec eux te font oublier les 1h qu’ils ont passé à crier hihi! Du coup, parfois on râle sur la condition de parents mais c’est un regard tellement beau et neuf!
    Merci pour cet article !

    1. Ah oui ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de cris chez nous, ça ne veut pas dire qu’ils sont parfaits et moi encore moins… mais tout ce bonheur en 6 ans!!!

  9. Très bel article ! Ceci dit impossible pour moi de faire le même bilan, même si j’adore mes enfants et jamais je ne regrette de les avoir. Mais il y a une réalité économique : on voyage moins loin parce que nos salaires n’ont pas été multipliés par 2 et demi que le coût de l’avion pour 5 par rapport à 2, ça fait mal (5000 € de billets d’avion pour aller au Vietnam c’est no way), on sort moins parce qu’il faut payer une baby sitter en plus du coût du concert, du resto etc… Mais on a d’autres plaisirs !

    1. Moi j’ai pas de frustration car le Vietnam même à 2 c’est no way de toute façon!!! Alors que partir en voiture et en camping, finalement ça ne coûte pas plus cher à 4 qu’à 2!

  10. coucou,

    pour ma part, j’ai décidé de prendre du recul par rapport aux Avis des uns et ds autres et de faire selon mon ressenti.

    j’habite en région parisienne et c’est vrai que je trouve qu’il y a une pression. il faut réussir nos enfants. La charge mentale est là, indéniablement. entre les transports ( trois heures pour moi), le travail sans compter les tâches ménagères, la maternité est parfois lourde.

    Alors, même si j’aimerais être plus calme et plus sereine quant à la réussite scolaire et aux activités extra-scolaires mais je cède parfois à la pression des parents, du pédiatre , de l’ entourage.

    Mes enfants ne me fatiguent pas, c’est moi qui me fatigue toute seule dans cette quête de perfection tout simplement vaine.

    ETRE CONSCIENTE de ce défaut est un pas vers la guérison.

    1. tu as tellement raison!!!
      J’ai une chance folle d’être à la campagne, tout est plus simple (sauf les modes de garde et les taux de vote FN…), vivre loin de Lyon puis dans MA maison ont été deux étapes essentielles dans ma vie

  11. Pour nous la première année fut compliquée, il faut reconnaître que c’est un gros chamboulement auquel je n’étais pas préparé du tout.
    Je commence réellement à prendre du plaisir dans ce rôle de maman que depuis la 2ème année de mon fils. (Il a aujourd’hui 2 ans et j’attends un 2ème petit gars pour novembre).
    J’ai pris confiance en moi au fil du temps et maintenant j’arrive à trouver beaucoup de positif aussi.
    Je rajouterai à ta liste en ce qui me concerne :
    – Je profite beaucoup plus de mes weekends vu que je ne traîne plus au lit le matin
    – Je suis devenue beaucoup moins difficile côté repas et j’ai appris à goûter !
    – Je suis devenue beaucoup moins timide avec les personnes que je ne connais pas, les enfants sont un bon sujet de discussion et ils aident bien souvent à faire le 1er pas
    – Je m’émerveille beaucoup plus sur les petits bonheur de la vie
    – J’arrive à surmonter ma phobie de vomir et j’ai parfaitement réussi à m’occuper de mon fils la seule fois où il a été malade (avant d’être maman je me demandais vraiment si j’y arriverais)
    Il y a des moments pas toujours simples mais la parentalité apporte beaucoup de joie !

      1. Oui enfin j’ai la chance que mon fils n’est été malade au point de vomir qu’une fois en 2 ans … On en reparle avec un bébé d’hiver…
        Tu as eu raison de faire cet article… Même si la maternité apporte son lot de difficultés c’est bon de rappeler qu’il y a beaucoup de positif aussi.
        Il fera du bien aux futures et jeunes parents 😉

        Passes une bonne journée !

  12. Je suis d’accord avec pas mal de tes points. En devenant maman je me suis découvert une grande force, et une grande assurance, énergie insoupçonnée. Je me pose moins de question et vais plus à l’essentiel. Comme je m’étais enfin découverte « moi ».
    je suis si fière d’être sa maman à elle et qu’elle soit cette petite fille là.
    J’ai je crois aussi fait la paix avec mon enfance et la petite fille que j’étais.
    Alors c’est sur qu’il y a des moments moindre drôle mais c’est tellement une belle partie de notre vie que ce serait dommage de ne pas en profiter !

  13. Superbe article, superbes photos, superbe constat! J’ai fait un article sur sensiblement le même sujet lundi (si ça te tente : http://picou-bulle.over-blog.com/pression-parentale.html), à force de baigner dans la blogo on finit par avoir un point de vue un peu biaisé, et par oublier combien, au fond, la parentalité est peut être plus simple qu’il n’y paraît (sans occulter quand même des moments plus difficiles que d’autres, évidemment!). Dresser un bilan noir sur blanc de ce que ça nous apporte est sans appel : être parent, c’est fatiguant, mais unique et merveilleux.

  14. Bonjour,
    Je n’ai pas le même ressenti que vous vis à vis des blogs et autres comptes Instagram du moment..je trouve qu’au contraire ils ont plus tendance à nous montrer des supers mamans, toujours présentes pour leurs enfants, à leurs faire faire de supers activités, ou les emmener dans des chouettes endroits…bref, des photos et articles qui arrivent à nous faire culpabiliser très facilement, moi notamment qui suit pourtant à la maison depuis plusieurs mois suite à la perte de mon emploi et qui n’arrive pas à faire tout ca avec mes enfants.. je pense finalement être trop présente avec eux et ressentir un besoin de sortir, avoir un travail « comme tout le monde », retrouver une vie sociale… du coup les moments avec les enfants sont moins appréciés, même si ce sont les choses les plus merveilleuses qui me soient arrivées.

  15. Vos petits vous ont fait grandir, mais aussi il faut -le bon partenaire- puis une bonne santé . Les enfants ont une formidable vitalité -qui pompe la notre- Vous avez crée une famille simple et belle. Bonne route à vous.

  16. Comme d’autres, je n’ai pas l’impression de voir beaucoup de messages négatifs véhiculés sur la maternité.
    Je te rejoins en revanche sur le fait d’être plus efficace. Moi j’ai l’impression que mes enfants ont décuplé mon énergie et mon envie de croquer la vie à pleine dents.
    J’adore ma vie telle qu’elle est aujourd’hui, et j’aime celle que je suis depuis que mes petits gars ont fait de moi une maman.

  17. tu n’as pas besoin de le dire, on ressent tout de suite à la lecture de ton blog que tu es une maman épanouie et d’ailleurs c’est bien pour ça je j’aime trainer par ici!
    Concernant le bilan de la maternité, je dresse le même que le tiens, à l’exception que je voyage moins qu’avant mais je dirais que ça n’a rien à voir avec les enfants, ça vient d’un changement de situation professionnelle, mais la contrepartie c’est que j’ai plus de temps!

  18. Bonjour,
    Je n’ai jamais posté de commentaires sur votre blog mais j’aime beaucoup le lire c’est une réelle bouffée d’air frais, et une motivation pour aller vers une vie faites de vrai bonheur simples et en famille. Je suis d’accord avec ta liste en grande partie.
    Concernant la maternité / parentalité, j’ai trouvé l’arrivée de la 2éme beaucoup plus violente – le mot est dur mais c’est comme ça que je l’ai ressenti- ça a remis plein en cause. Il est vrai que l’on voit beaucoup de blog ou on représente la vie de famille comme formidable et parfois on se dit mais qu’est ce qui ne va pas chez moi.
    Pour moi le plus difficile c’est la fatigue. ça fait 6 mois que je suis séparée du papa de mes filles (4 ans et 2 ans) et devoir tout gérer est juste usant. j’ai tout quittée et je recommence tout à zéro : boulot, école, amis Je gère le quotidien sans trop de problème. Mais gérer toutes mes émotions face à ce divorce et celles de mes filles et bien parfois c’est difficile, c’est un sentiment de  » tourner en rond sans trouver de sortie le tout dans le brouillard ». Pour autant
    Pour autant j’ai appris et essaye au maximum de voir le positif dans chaque journée sinon on broie du noir. Je me rends compte que tout découle de la qualité du sommeil – pour ma part – si je dors mal ou peu je suis fatiguée, pas patiente avec mes filles, la motivation qui manquent, tout me semble insurmontable. Et pourtant le vie continue car 2 petites filles comptent sur moi, je suis devenue plus débrouillarde (couture, bricolage, cuisine)j e fais plus de choses avec mes enfants qu’avant et j’arrête de mettre la barre trop haute (super maman, super cuisinière, super emploi, super mari, super maison,moi ma cape je l’ai perdue!!!). Et surtout je me dit que l’amour sera au bout de ce chemin de transition car je suis une éternelle optimiste et je serai plus a même d’en profiter avec mes enfants. Alors continue de nous faire découvrir des idées déco et les chouettes balades que vous faites en famille et à bientôt.

  19. Merci pour ce chouette article et surtout ton analyse du début que je partage totalement. On a beaucoup trop en exemple sur le net qui sont soit la version uniquement licorne paillette et j’arrive à tout grâce à ma patience et ma bienveillance, soit la mère qui s’autoproclame « indigne » et est au bord de la crise de nerf tellement elle est débordée. Si la parentalité était aussi manichéenne ça se saurait… Il est important de dire quand ça va bien, et de ne pas dramatiser quand ça va moins bien… Bref une sorte de juste milieu qui dirait la vérité : la vie avec les enfants est géniale et parfois moins. Je ne suis pas exactement la mère que j’ai imaginé. Sans doute un peu moins ricoré (oui comme l’ami du petit déjeuner) mais carrément plus patiente. J’ai moi aussi beaucoup appris depuis que je suis maman. Sur moi et la vie en générale. Et je n’ai jamais cru que je pourrais être aussi fière!

  20. Si seulement j’avais pu vivre leurs premières années avec autant de sérénité. Mes filles sont le plus belle chose au monde mais je pense que je ne l’ai pas vécu sereinement car pour cela il faut avoir un papa présent, qui s’investit. Tu es une maman au top, Jérôme un papa au top alors cela ne me fait aucun doute sur votre façon de gérer tout cela.
    Mais aujourd’hui je repars sur de nouvelles bases et les moments avec elles en sont d’autant plus magnifiques et j’espère bien pouvoir dire un jour les mêmes choses que toi.

  21. Vaste sujet ! J’ai un petit garçon de trois ans 1/2 et une petite fille d’un mois. Cette nuit je n’ai presque pas dormi et aujourd’hui ils m’épuisent. Il fait 40 degrés malgré le mistral, numéro 1 a fait pipi caca par terre et s’est essuyé sur les murs + numérobis veut bien dormir mais dans mes bras : je me dis qu’aujourd’hui est un jour sans, alors je relativise. Car les enfants c’est beaucoup de jours ‘AVEC’.
    Je suis fière et heureuse d’être Maman. Ils m’ont rendu encore plus forte que je ne l’étais. On partage plein de choses avec leur Papa et on voyage tout autant qu’avant. Alors à tous ceux qui pensent qu’avoir des enfants c’est tirer un trait sur sa vie ‘d’avant’ je dirais que c’est avant tout une merveilleuse aventure qui vaut la peine d’être vécue ! On peut faire tout autant de choses si on se donne la peine…

  22. Je fais partie de celles qui entendent les plaintes des autres plutôt que leur émerveillement. Je ne parle pas d’Instagram qui ne donne à voir que de belles images sans en expliquer les dessous (n’est-ce pas le but de cette application?) mais de la vie IRL. Parmi cette nouvelle génération de parents qui m’entoure, je ne connais que très peu de couples qui semblent prendre un réel plaisir à s’occuper de leurs enfants, les autres se liquéfient dans leurs plaintes. N’étant pas mère moi-même, leur attitude m’interpelle beaucoup: si je veux bien croire que la parentalité n’est pas que du bonheur, est-ce pour autant que du malheur? Si briser le tabou qui voulait faire croire que toutes les femmes s’épanouissent dans la maternité était nécessaire, n’est-on pas tombé dans l’extrême inverse? Et si c’est si horrible que ça d’être parents, pourquoi remettre le couvert? Parce que si on peut se tromper une fois, se tromper deux fois, trois fois, voir plus, ça commence à ressembler à de la bêtise, non? Je tente de me rassurer en cherchant des explications rationnelles et sociétales: comme toi je crois qu’aujourd’hui avoir l’air débordé est signe d’importance, peut-être aussi que nous avons désappris à faire passer l’autre en premier, peut-être également que notre société n’est pas adaptée et que c’est à nous de faire des choix radicaux afin de nous réattribuer le temps qui nous a été confisqué, ou encore que nous sommes tellement poussés à la compétence que nous ne savons plus lâcher prise.
    Depuis 4 ans que nous nous battons mon mari et moi pour avoir un enfant, avec tout ce que cela comporte de souffrances de colère et de remise en question, nous avons été forçés d’accepter notre faiblesse et notre différence, et nous nous sommes raccrochés à la beauté du monde par instinct de survie. Nous avons découvert qu’elle se trouvait partout, même sur les tables d’opération, même sur mon corps piqué, suturé, tuméfié. (Vous verriez ces couleurs sous la peau!) Nous avons découvert que la douleur pouvait être positive, et nous profitons à présent de l’instant présent, en priant pour que toutes ces horreurs que nous racontent les autres s’accompagnent également de merveilles non-dites, en espérant que notre combat ne soit pas une erreur, et en serrant les dents lorsqu’ils nous disent à quel point nous avons de la chance de ne pas avoir d’enfant.

    1. Ton message m’a profondément ému. Je trouve ton analyse très juste et je la partage entièrement. La parentalité m’a tellement apporté et mes enfants sont une telle source de bonheur que je comprends bien ton désir. Je te souhaite de voir ce voeu se réaliser …

  23. Juste merci.
    j’ai l’impression qu’autour de moi tout est synonyme de frustration, de fatigue et d’irritabilité quand les gens parlent de leur maternité/parentalité. Dans « la vraie vie » aussi, pas qu’en ligne.
    Moi j’aime ça. Pour rien au monde je ne changerai ce que je vis.
    Mais… Entendre des amis se plaindre de leurs enfants alors qu’ils en ont sans difficulté. C’est super dur.
    Alors, je ferme mes oreilles et je lis des choses positives.
    🙂

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.